Chers amis hélixophiles, bonsoir,
Je vous propose en cette fin de week-end
une histoire qui m'est advenue il y a quelques semaines :
une histoire de brocante et de tire-bouchons
... mais pas seulement !
Je vous laisse en juger.
M
P.S. : ma sélection EBAYANA se termine ce soir à minuit.
Prochaine livraison : jeudi soir.
FACETIE DU DESTIN.
Une sortie la veille, une courte nuit, la neige ...
Nous avions quelque mérite à aller aux Puces ce samedi matin là, mon épouse et moi.
Il faut dire aussi que cambriolés de frais, nos fonds étaient comme notre moral : un peu bas.
Un premier passage nous laissait sur notre faim : un livre sur les tire-bouchons pour moi, quelques revues anciennes pour elle.
Le pot rituel partagé alors avec des
amis était prétexte à étalage de trouvailles tout autour de nous .
Un insolite esturgeon de
bronze trônait sur la table voisine, extravagant service à caviar.
Plus loin, un Tchèque faisait
admirer une statuette chryséléphantine.
Deux amis avaient eux déniché
deux dragons de bronze, supports de chandelles, fin XIX°.
Un autre ami dont je tairai le nom
avait fait une pêche miraculeuse : deux couteaux anciens, une dague et surtout,
devant moi et pour 30 €, un tire-bouchon Renard-Cassier que je lui aurais volontiers payé 300
€ ... mais qui s'avèrerait plus tard en valoir près de 1000 et échapperait ainsi
définitivement à ma convoitise de cambriolé !
Le destin se montrait ironique.
Et à mes dépens.
Il fallait persévérer.
J'achetai un petit
tire-bouchon à parfums pour 30 € et un bisou de la marchande.
Et choisis de faire un ultime
retour vers ce stand où j'avais repéré un "peg and worm" dans une
trousse à manucure.
Le vendeur ne voulait pas
détailler : il fallait, pour acquérir ce tire-bouchon, acheter et la trousse et la valise : une valise 1900
et ce qu'elle contenait, sauf les flacons en cristal et couvercle d'argent déjà
vendus par ailleurs.
Fin de brocante oblige, un
prix sympa était négocié, prix accepté.
Première surprise : les
compartiments contenaient des brosses en ivoire que le vendeur croyait avoir déjà
vendues ! Mais l'affaire était conclue, le prix ne bougeait plus.
Nous repartîmes. La valise
était lourde, de quoi se sentir important. Puis fatigué.
Inventaire fait en rentrant à la
maison : c'était une belle valise en cuir bleu-noir, signée E. Pinteaux Paris, avec son nécessaire
de manucure incluant le peg and worm et aussi un autre petit tire-bouchon malheureusement sans son étui, un chausse-pied, des brosses monogrammées en ivoire
, un miroir, un nécessaire à courrier...
C'était bien !
Il y avait aussi un étui à
peigne, vide.
Alors nous avons cherché le peigne...
Et trouvé, oubliées au fond de
la valise, une broche en argent, une bague en or et rubis et la boucle d'oreille
assortie.
Le destin se montrait à nouveau
ironique.
Pas à nos dépens cette fois.
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