Amis des tire-bouchons, bonjour !
Reprise progressive après deux semaines de relâche estivale.
Juillet avait été désespérément morne : peu de disponibilités, peu d'opportunités et aucune trouvaille donc.
Et puis est arrivé le dimanche 28 juillet ,
jour des Puces de Thionville.
Parti sous le soleil, arrivé sous un ciel venteux et nuageux, je me suis réjoui de voir la Place de la Liberté couverte de stands comme jamais : des centaines de vendeurs, sûrement réunis là pour conjurer un sort défavorable !
Mon plaisir fût bref : l'orage a éclaté quelques minutes plus tard, noyant la brocante et provoquant une véritable débâcle.
L'espace d'un éclair, le deuxième je crois bien, tous les chineurs disparurent.
Les stands aussi, sous les bâches.
Dix minutes plus tard, tous les stands étaient remballés.
Chaque brocanteur emportant des litres et des litres d'une eau ... probablement précieuse ?
Les tire-bouchons s'enfuyaient à tire d'ailes...
Et c'était un nouveau fiasco* pour moi : pas de tire-bouchon, si ce n'est mon pantalon tout tire-bouchonné.
J'allais sécher pour finir devant un verre de muscat à la brasserie la Bourse.
M
* Fiasco :
de l'Italien "Fare fiasco", "faire flasque".
Saviez-vous que nous devons cette expression à d'autres amis des tire-bouchons : les verriers de Murano ?
Quand le verrier soufflant le verre voyait la forme à tourner lui échapper, il faisait de son raté une flasque, forme molle de la bouteille.
Peut-être ces maîtres verriers là étaient-ils précurseurs de Salvador Dali, auteur et inventeur des "montres molles" : affranchissement du déterminisme, victoire du mou sur le rigide... ne sont ce pas là des prémisses de la méthode paranoïaque-critique ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire