mardi 18 juin 2019

LE COLIS DE TIRE-BOUCHONS



Amis hélixophiles, bonjour !


L'anecdote du jour concerne l'arrivée d'un colis :
Le colis de tire-bouchons !


Dans l'édition 20198 de mon Guide du chineur, j'évoquais l'intérêt des sites regroupant les maisons de vente aux enchères.
Cet article en est une vraie illustration.


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Une vente en province m'a ainsi été signalée il y a quelque temps, vente proposant comme il se doit quelques tire-bouchons. Les photos ne montraient pas de merveilles, sauf  pour moi un lot comportant un "Succès" de Georges Leboullanger, datant de l'époque Auguste Louis. 
Ce tire-bouchon était partiellement caché derrière un bouchon reboucheur :



Capture tardive de la photo de présentation.


J'ai misé sur le lot - sans trop de conviction - et ai eu la bonne surprise d'emporter cette enchère : la photo de présentation, de faible qualité, n'avait pas attiré les collectionneurs ! J'y ajoutai à petit prix un "Presto" à mèche rapide, complètement délaissé par les acheteurs.

Il ne me restait plus qu'à obtenir l'expédition à mon domicile. L'hôtel des ventes me donna les coordonnées de l'entreprise gérant les expéditions : du sérieux, quoi !

Après avoir payé le lot et les frais divers, je réglai alors à cette entreprise les frais d'envoi et attendis la livraison.


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Attendre un colis est toujours un peu angoissant : n'y aura-t-il pas de problème d'adresse comme nous le vivons trop souvent ? serons-nous chez nous quand le facteur l'apportera ? le colis sera-t-il intact ? son contenu correspondra-t-il à mes attentes ?...
Mais l'attente ne fut pas "très" longue et le colis finit par arriver à bon port... deux semaines plus tard.



Le colis !


Je laissai comme toujours à mon épouse le plaisir apprécié du déballage... elle fut aussi surprise que moi de découvrir une boîte de chaussures un peu affaissée !
L'entreprise d'expédition nous sembla du coup un peu moins professionnelle.

Mais les tire-bouchons ne sont pas choses fragiles et tout était intact.



Le déballage


... ce qui n'empêcha pas mon épouse de considérer qu'il n'y avait là que des ferrailles bien semblables à toutes celles que j'entassais déjà !



Succès, Presto, etc...

Le lot était incontestablement très inégal, mais il me fit grand plaisir.
J'appréciais particulièrement le Succès, version Auguste Louis, mais avec une petite variante de forme du haut de la cloche.
On peut le vérifier sur la photo suivante communiquée par l'ami Jean-Pierre et regroupant trois tire-bouchons le "Succès" : le premier de Leboullanger (1889), le deuxième de son successeur Auguste Louis (1892) et le dernier de Léon et Constant Delaporte (1930).




Photo de l'ami Jean-Pierre


On voit par comparaison, des poignées particulièrement, que mon exemplaire est très proche de la version Louis.


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Retenons de l'anecdote que ce moyen de "chiner à distance" peut lui aussi apporter quelques plaisirs aux collectionneurs !



Mon Succès, brevet de Georges Leboullanger,
version d'Auguste Louis (1889-1892) avec une variante au niveau du col de la cloche.



J'y ajoute à titre personnel le plaisir d'avoir enfin "rencontré le Succès", mais... tout homme n'a-t-il pas droit à son moment de succès ?



M





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