Amis blogueurs, bonjour !
De retour chez moi après près de deux semaines de tire-bouchons, j'ai un peu de mal à reprendre le clavier, mais bon, chose promise chose due : voici mon compte rendu d'expédition au
CONGRÈS DU CFTB : ARLES 5 ET 6 AVRIL 2025
... comme si vous m'y aviez accompagné !
Peu partisan des rapides trajets autoroutiers, leur préférant toujours les "rallonguis", j'imaginais bien des étapes, mais à ce point ?
Nous partîmes donc, mon épouse et moi, le 1er avril.
Les exemplaires frais reçus de mon livre,
Tire-bouchons français
Fabricants, catalogues et documents commerciaux
occupaient beaucoup de place dans le coffre de la voiture, comme les tire-bouchons apportés pour la Bourse d'échanges et les cadeaux destinés aux hôtes qui nous attendaient un peu partout. Je tassai les bagages, y compris sur le siège arrière. Et je me résignai même à y ajouter, sur l'injonction expresse de mon épouse, un costume pour la soirée de gala... Un costume ? moi qui ne veux plus porter cet uniforme professionnel qui fut le mien pendant quarante années !
C'est à Saint-Marcellin entre Grenoble et Valence que nous fîmes notre première étape : pas de congrès sans la cousine Josette, presque membre du CFTB ! Nous fîmes le tour des magasins d'antiquités-brocante et autres ressourceries du coin, sans succès en ce qui me concerne.
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Je ne sais pas trop comment je réussis à charger les bagages de la cousine tout en lui ménageant une place, mais nous finîmes par prendre la route pour Vaison-la-Romaine (qu'on pourrait tout aussi bien appeler Vaison-la-Médiévale, tant ce patrimoine-là est riche aussi). Cependant, pas le temps de visiter : Bernard Devynck et son épouse nous attendaient de pied ferme.
Anne-Marie, précédemment restauratrice, est une cuisinière hors pair. Je ne dirai rien du menu, mais que le foie gras maison, caché sous une montagne de truffes locales, était délicieux ! que le plateau de fromages était riche ! que les vins étaient tentants pour l'homme sobre que je me devais d'être !
Bernard est multicollectionneur : son univers regorge de machines de caves, de belles publicités anciennes autour du raisin et du vin, de ciseaux, jetons de champagne et tire-bouchons bien sûr, mais aussi de vieux papiers : factures, catalogues de fabricants et de négociants, que Bernard a souvent mis à ma disposition pour l'information des lecteurs de ce blog (cf. les articles récents sur Lucien Godin, coécrits avec Bernard).
Je découvrais enfin cette masse de documents, soigneusement archivés et classés par notre ami : quelle ressource !
Cerise sur le gâteau, Bernard possédait deux exemplaires de l'hélice à poignée en croix ansée, attribuable à Coville - tire-bouchon que je n'avais pas encore rencontré - et il a bien voulu m'en céder un : la première acquisition de l'expédition !
Nous pouvions reprendre notre chemin, repus, joyeux et pleins de gratitude envers Anne-Marie et Bernard, que nous retrouverions bientôt au Congrès.
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La route fut courte jusqu'à notre lieu de villégiature. Nos complices, Françoise, Patrick et Philippe étaient arrivés les premiers ; Tomás, Caroline, Rémi et Maxime suivraient bientôt.
Heureux de nous retrouver, nous avions le sentiment de nous être quittés la veille ! Installation dans nos chambres respectives, dîner "à la fortune du pot", souvenirs égrenés, présentation de nos dernières trouvailles, tests répétés de nos "outils" sur les bouteilles apportées.
Pas plus de programme jusqu'à l'apéritif dînatoire du vendredi soir au mas de Valériole : plaisir des conversations, intéressante présentation du domaine, visite des vignes, enfin belle réception, y compris par les moustiques camarguais !
Multitude de réductions salées et sucrées, dégustation des vins du domaine..., nous ne pouvions faire moins qu'honorer Saint-Vincent : Luc s'en est chargé !
Samedi matin : après la découverte d'Arles, et pour une partie d'entre nous du Museon Arlaten, déjeuner libre.
Nous avons déjeuné au restaurant Le Criquet, rue Porte de Laure, tenu par deux sœurs souriantes. Bel accueil, cuisine locale, service efficace : allez voir !
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Et puis, le Congrès :
Samedi 6 avril, 15h : allocution du Président, suivie de la traditionnelle bourse d'échanges, de la présentation des plus belles pièces, et de l'assemblée générale, occasion de présenter mon livre.
Un peu difficile de se partager : la bourse d'échanges m'a largement échappé cette année !
Présentation des plus belles pièces
Et déjà nous étions le dimanche !
Dimanche 7 avril : vente de gré à gré, je fus un peu plus présent et me délestai d'un "Traifor" et d'un "Le Français", mais fus moins heureux dans mes achats, ratant un ensemble de tire-bouchons sur carte proposé par Reinhold Berndt...
Le déjeuner de fin de congrès passa trop vite, nous laissant le regret de n'avoir pu passer du temps avec chacun... mais beaucoup devaient prendre très vite la route du retour !
Lundi 8 avril : visite de la manade Blanc.
Travail des gardians, ferrade de taurillons, déjeuner d'une salade d'animelles ou "rognons blancs", puis d'un plat de calamars cuisinés maison et riz camarguais...
Tous ces temps de convivialité furent pour moi l'occasion de faire semblant de connaître l'allemand, l'anglais ou l'italien pour échanger avec nos amis venus de loin.
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Nous pourrions bientôt contempler notre petite moisson entre Congrès, vide-greniers et un surprenant trophée reçu à notre retour (objet d'un autre article peut-être ?) :
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Le temps était venu de nous séparer pour quelques mois en attendant la Bourse de Bourges, non sans féliciter et remercier les organisateurs de ce beau Congrès !
Notre voyage se poursuivrait encore, familial et amical, et ferait notamment étape au Domaine de la Citadelle à Ménerbes et son Musée du Tire-bouchon : ce sera l'objet d'un prochain article !
M
Merci Marc de cette interessante rétrospective du congrès d’Arles et ton récit de ton petit Tour de France
RépondreSupprimerAmitiés
Françoise Bruckert
Toujours autant excellent 👍👍
RépondreSupprimerMartine et Frédéric