tag:blogger.com,1999:blog-4220329260537755433.post783624074859242618..comments2024-02-22T06:13:33.094-08:00Comments on Le blog des tire-bouchons: RARES ET ANCIENNES ETIQUETTES DE VINSMarchttp://www.blogger.com/profile/12958205211948572134noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-4220329260537755433.post-21398661278620076722021-08-09T03:08:38.077-07:002021-08-09T03:08:38.077-07:00Merci Yvon pour ce complément utile.Merci Yvon pour ce complément utile.Marchttps://www.blogger.com/profile/12958205211948572134noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4220329260537755433.post-20206164195740982372021-08-08T15:07:03.782-07:002021-08-08T15:07:03.782-07:00Bonjour,
Sachez au moins dater en gros vos étiquet...Bonjour,<br />Sachez au moins dater en gros vos étiquettes de vin...<br />Les étiquettes de vins fins portant la mention "Appellation Contrôlée" suivant le nom d'un Crû (CHAMBERTIN, Morey-St-Denis/Clos des Lambrays, Clos St Jacques, POMMARD 1er Crû...)remontent au plus tard aux années 1935-1936.<br /> <br />A cette époque, une profonde réforme nationale (par Loi et Décrets d'application) a enfin permis d'imposer des dénominations cohérentes et à peu près harmonisées sur l'essentiel du territoire des grandes régions viticoles de France (pour les vins de la meilleure qualité...., dits "Vins Fins"). <br />Auparavant, la rédaction des étiquettes étaient souvent laissée à l'appréciation des propriétaires et exploitants, ou à des "traditions" très mal définies, ou à la simple fantaisie des rédacteurs. <br />On disait par exemple "Beaune 1ère Cuvée", ou "Beaune Tête" sans guère préciser les limites ou la localisation des parcelles ainsi qualifiées.<br /><br />Mais les plus anciennes étiquettes peuvent aussi porter des indications indirectes d'une époque d'usage sensiblement plus reculée :<br />-le nom et les attributs (marque déposée ou logo ou style typique d'une Maison de vins vénérable et nommée, millésime tronqué de l'année de vendanges concernée...etc...)<br />Ainsi la mention imprimée "18.." peut témoigner d'une série d'étiquettes modifiables, à la main, d'une année sur la suivante).<br /><br />Les plus anciennes de ces étiquettes -surtout pour la Bourgogne, le vignoble Bordelais et la Champagne- remontent probablement aux premières décennies du XIXème siècle. <br />Certaines, très rares, devaient être gravées (Cf. Etiquette d'un crû gardois de "la" Côte-du-Rhône de Paulin MALOSSE, qui est bien antérieure à 1825) sur pierre ou sur cuivre.<br /> <br />Par la suite, à partir des années 1830 ou 1840, on utilisa de plus en plus le procédé "nouveau" de la lithographie (bases inventées vers 1796), qui fut perfectionné largement par des artistes et artisans souvent d'origine alsacienne et germanique).<br /><br />Toutes les grandes villes et les moyennes faisaient travailler ces lithographes habiles ou plus modestes pour créer les étiquettes des produits du terroir que les marchands vendaient localement ou expédiaient à leurs correspondants.<br />En Bourgogne par exemple, Louis LANDA et Bonaventure TOURNIER (à Chalon-sur-Saône), Claude COTTELOT (à Beaune) et bien d'autres à Nuits (Trivier) ou Dijon (Eugène JOBARD...) exercèrent leurs talents sur des étiquettes de vins et alcools entre 1840 et la fin du siècle.<br /><br />A compter de cette époque, on note que les lithographes sont eux-aussi astreints légalement à "signer" (patronyme et localisation de l'atelier concerné) systématiquement leurs étiquettes passant à l'imprimerie. <br />A ce sujet, on signale ici que l'Ecole des Chartes édite et actualise régulièrement (en ligne) un répertoire et une longue liste de plus de 5000 lithographes français du XIXème siècle qu'elle a recensés.<br />Leur période connue d'activités, ainsi que des détails historiographiques, de même que la reproduction de certaines étiquettes (et autres travaux de ville) identifiés y figurent en bonne place.<br />Cordialement,<br />Yvon BOILEAU <br />boileauhttps://www.blogger.com/profile/11860241197254030574noreply@blogger.com