mardi 16 octobre 2018

VEREIN KORKENZIEHERFREUNDE : LE CONGRES DE WIESBADEN 06 ET 07 OCTOBRE 2018



Amis hélixophiles, bonsoir !


Je vous propose ce soir un petit "reportage sans paroles" (ou presque) sur le Congrès du Club allemand de collectionneurs de tire-bouchons :

Verein Korkenzieherfreunde (VKF) 

Ce Congrès s'est tenu les 06 et 07 octobre 2018 dans la belle ville de WIESBADEN.

Bel accueil de nos amis allemands et délégation francophone à la hauteur !
Belle ville, bonne chère, découverte touristique et traditions locales appréciées...



Wiesbaden



Le "grand" accueil



Des travaux rigoureux et des échanges décontractés



La Maison Henkell : 700 millions de bouteilles de "sekt" par an !



Le dîner de gala



Un dialogue international très policé



Cerise sur le gâteau : le marché aux puces de Wiesbaden


Une belle brocante avant de repartir : le marché aux puces de Wiesbaden que nous avions déjà eu l'occasion de découvrir grâce à Reinhold et Irène.


Et nos trouvailles nous ont fait plaisir :



Chine éclectique !



Il était temps de rentrer, avec des souvenirs plein la tête !
... et de se préparer pour la prochaine Bourse d'échanges du CFTB !



M


vendredi 12 octobre 2018

ENIGMA N° 44, PROPOSEE PAR ARMANDO CECCONI : LA SOLUTION



Amis lecteurs, bonsoir !

Vous vous souvenez sûrement de l'Enigma n° 44 proposée par Armando CECCONI : un tire-bouchon italien à deux leviers, avec un logement au-dessus de la mèche (cassée) et un bouchon vissé au-dessus de ce logement.



Le tire-bouchon d'Armando


Grâce à un ami roumain, Gabriel, le mécanisme de ce tire-bouchon est expliqué.

Voici l'essentiel de son message :

Bonjour Marc,
J’espère que tu vas bien. J’ai lu que ton livre sera disponible en quelque jours. Je te souhaite un grand succès!
Je t’écris concernant l’Enigme 44, le tire-bouchon de M. Cecconi. Le tire-bouchon n’est pas un simple "deux leviers", c'est aussi un dégazeur pour les boissons à bulles ou pour le Champagne. 
La mèche originale devait être creuse et avait certainement un ou deux orifices par lesquels la boisson pouvait entrer. 
Le bouchon qui se visse en haut est une sorte de valve permettant à l’utilisateur d'accroître la pression dans la bouteille. Le liquide peut alors s'échapper par un orifice caché au-dessous de la poignée.

Je te joins quelques photos avec un tire-bouchon similaire qui se trouve dans la collection du M. Chirescu.










Cet exemplaire peut être vu dans le livre de Don Bull, Joe Paradi et Bert Giulian, World Class Corkscrews book, p. 147.

Quant au fabricant, je n'en ai aucune idée.
Mais peut-être le marquage inspirera-t-il un de tes lecteurs ?




J’espère que ça sera utile pour toi et pour M. Cecconi.
Amicalement,
Gabriel


Le tire-bouchon à leviers d'Armando CECCONI est donc un robinet à champagne ou "champagne tap" !

Mais qui pourra nous en donner le nom du fabricant ?

Je publierai bien sûr vos propositions.



M



mercredi 3 octobre 2018

ON PARLE DE NOUS DANS LA REVUE "COLLECTIONNEUR & CHINEUR" !



Amis collectionneurs, bonsoir !


Ruez-vous vite sur le numéro 279 de la revue "Collectionneur & Chineur", à paraître ce vendredi 5 octobre 2018 !

Vous y trouverez un dossier de sept pages entièrement consacrées aux tire-bouchons.




C'est un dossier de vulgarisation, bien construit et ne comportant guère d'inexactitudes. La revue a certainement fait appel à un membre du Club Français du Tire-Bouchon possédant une très belle collection et sachant en parler, même si la source n'est pas citée (ce n'est pas moi !).

On y trouve un court historique suivi d'une présentation par familles, bien illustrée : modèles en T, harpes, publicitaires, leviers, figuratifs, limonadiers, extensibles, bilames, à cage...

Les références sont également intéressantes : bibliographie, musées... et même - étonnamment - les coordonnées du Club Français du Tire-Bouchon !

La lecture de ce dossier est à recommander aux néo-collectionneurs que vous connaissez !

Lisez et faites lire !



M


lundi 1 octobre 2018

LES COLLECTIONS D'UN MUSÉE D'ART POPULAIRE DISPERSÉES AUX PUCES DE METZ




Amis collectionneurs, bonsoir !


Chinant à Metz l'autre matin, je suis reparti content : ma moisson était belle...



Des tire-bouchons, des ustensiles ménagers, des outils, un "jeu de puces"...
De tout un peu sur la nappe de la salle à manger !


Mais à peine rentré chez moi, une question s'est mise à me travailler : j'avais appris qu'une partie de ces trouvailles provenait des collections dispersées d'un musée d'art populaire.




Le sujet valait bien qu'on y réfléchisse un peu.


Chacun de nous a eu un jour l'envie de créer un musée où exposer ses collections.
Et chacun de nous connait près de chez lui quelques-uns de ces musées thématiques locaux, souvent passionnants.

A moins de 40 kilomètres de chez moi, on trouve ainsi le Musée de l'Art Forain et de la Musique Mécanique à Conflans-en-Jarnisy, le Musée des Émaux et Faïences et le Musée des Fers à Repasser à Longwy, le Musée des Poupées Petitcollin à Étain, les Musées de la Mine à Aumetz et à Neufchef... et j'en oublie certainement.

Leur thématique est parfois très attractive, elle peut cependant être aussi très confidentielle.

Ces musées - il y en a des milliers en France - participent de la richesse de la vie locale.
Les collections sont habituellement celles de particuliers qui les exposent eux-mêmes ou en font don à la collectivité.
La gestion est parfois privée mais, le plus souvent, elle est confiée à une association à but non lucratif dans le cadre d'un Groupement d’Intérêt Public à objet Culturel ou GIPC.
Les municipalités mettent généralement à disposition de ces GIPC des lieux qu'elles équipent en mobilier, qu'elles dotent en personnel d'entretien et dont elles paient les dépenses liées au fonctionnement et au respect des normes d'accueil du public. 
L'équilibre financier est cependant difficile à réaliser : le nombre d'entrées payantes ne le permet que rarement.
Le choix de maintenir ces musées municipaux est alors celui d'une politique culturelle que les petites villes peuvent parfois difficilement assumer.

Mais quand il s'agit de maintenir un modeste musée privé, le choix appartient au propriétaire, le plus souvent un passionné ayant mis des décennies et dépensé une fortune pour réunir sa collection...
Notre "conservateur" passionné n'a plus qu'à financer les frais de fonctionnement et à guetter le chaland, éventuellement avec l'aide de membres de sa famille. Il arrive aussi que le propriétaire ait su fédérer quelques bonnes âmes dans une association locale et bénéficie de leur aide bénévole.

Reste alors à faire venir le public !
Quelques dizaines de collectionneurs seront fidèles et ramèneront des amis. Les habitants de la commune feront peut-être de même. Les écoles feront du musée un but de sortie. Les offices de tourisme y enverront les amateurs de "couleur locale". Le hasard des déplacements amènera des visiteurs de passage... 
Le tout fera au mieux quelques milliers de visites par an, le plus souvent concentrées sur les weekends (hormis les groupes scolaires), bloquant alors sur place le ou les guides, tout en les laissant largement désœuvrés le reste de la semaine !

Le temps passera : l'administration deviendra pesante, l'enthousiasme s'émoussera et les centres d'intérêt changeront, notre conservateur vieillira et se lassera...
Il se lassera au point de fermer un jour son musée et de liquider ses trésors à vil prix... à moins que par procrastination il ne laisse à ses héritiers le soin de s'en charger !

C'est une histoire comme celle-là qui a valu à mon brocanteur de racheter, à un "collectionneur-conservateur" âgé, un très gros lot d'art populaire : des centaines de jeux et de jouets, d'outils et d'ustensiles, d'objets insolites... tous munis d'une attache en fil de fer pour être fixés aux murs !



Autant d'objets précédemment exposés sur les murs d'un musée d'art populaire...


Le collectionneur ne chinait plus depuis longtemps.
Et le conservateur qu'il était devenu avait fini par se résigner : après avoir tenu plus de dix ans, il s'était finalement décidé à fermer son musée qu'il ne pouvait plus maintenir et que le public oubliait.


Ferons-nous comme lui ?
Ne serait-il pas sage pour nous, "passeurs du temps", d'anticiper et de léguer, plutôt que de les voir dispersées, nos collections à de grands musées multithématiques ?

Je pense souvent pour ma part à un legs, total ou partiel, à la Maison de l'Outil et de la Pensée Ouvrière (MOPO) à Troyes, ville qui m'est chère pour y avoir vécu et travaillé pendant dix belles années. 





Une scénographie très actuelle


La MOPO réunit 10 000 objets et outils utilisés dans les métiers traditionnels, et s'efforce de contribuer au dialogue entre l’homme et la matière, entre manuels et non-manuels, entre la pensée et l’outil.

Voilà un programme qui me convient plutôt bien !


Et vous ?



M



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