Amis chineurs, bonjour de la Libre Belgique !
Waterloo, Bruxelles, c'est un peu loin de chez moi : 250 km depuis la Lorraine.
Et même si c'est l'occasion d'une escapade entre amis, il faut trouver des raisons supplémentaires pour "justifier" le voyage : celle-là s'appelle Luiza-Maria, petite-fille d'amis Belges, née il y a trois semaines à Bruxelles.
Mais laissons cette jolie petite en dehors de nos affaires !
L'ami Pierre-Michel et moi, sommes partis tôt pour arriver tard : 08h30 à Waterloo, ciel dégagé, mais sol verglacé.
La brocante, comme toujours, était belle. Marchands et chineurs lui donnent une ambiance particulière, "bon enfant" et sans stress.
Les Anglais sont nombreux à faire le voyage. On ne sait pas pourquoi, mais ils ne sont pas comme nous : pour eux Waterloo ne signifie pas défaite, mais victoire !
Pierre-Michel a fait une moisson d'instruments scientifiques : aéromètres, micromètre, jauges à diamant...
Pour moi, la brocante semblait prometteuse : j'achetai au premier stand un tire-bouchon italien à crémaillère, acquisition modeste mais en très bon état. Et puis plus rien !!
Je me consolai avec deux bouteilles anciennes, que le vendeur m'a dit avoir achetées dans un lot à Marne-la-Vallée :
- La plus petite de type "Bénédictine", couleur vert foncé, tronconique,fond piqué, épaules marquées, avec emplacement rapporté pour un cachet de cire, goulot allongé, collerette abaissée, avec deux passages pour muselet.
- L'autre plus grande, de couleur brune, épaulée, piquée, pailles et petites bulles nombreuses dans le verre, col ébréché par l'usage, cordeline rapportée.
Peut-être pouvez-vous m'aider à mieux les identifier ?
Si vous ne la connaissez pas, je vous recommande vivement la brocante de Waterloo !
Et puis nous sommes repartis vers Bruxelles et la Place du Jeu de balle.
J'ai revu avec nostalgie l'hôtel Gallia, au coin de la place, où j'ai aimé séjourner : un accueil gentil et modeste, une table généreuse et une belle ambiance entre objets de brocante et bandes dessinées. Comme un lieu neutre où vendeurs et chineurs aiment se retrouver.
Les puces de la place du jeu de balle, déballage au sol, chaque jour de l'année, sont une institution bruxelloise !
L'ambiance y est bonne, ... sauf le dimanche en fin de matinée !
Trop de monde, trop de flâneurs, trop de touristes, trop de poussettes et des prix ajustés à la clientèle la moins matinale !
J'en suis reparti avec le bien connu tire-bouchon "SPARKLETS CORKMASTER REGD" à seringue (cf photo ci-dessus), mais bon ... je n'étais pas bredouille !
Et Pierre-Michel était content d'avoir trouvé un peson mural à deux échelles.
Il ne nous restait plus qu'à aller saluer Luiza-Maria et ses parents, avant de revenir tardivement flâner sur une place du Grand Sablon désertée et dans les rues du Vieux Sablon, rue des Minimes, rue Joseph Stevens... dont les galeries venaient de fermer !
Mais nous reviendrons !
M
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