lundi 13 juin 2016

LE TRIBOUCHON




Amis lecteurs, bonjour !



Il pleut ! Il pleut ! Il pleut !

"Que d'eau, que d'eau..." s'était exclamé Mac Mahon en découvrant la crue de la Garonne en 1875.
A quoi le préfet du département lui avait rétorqué : "Et encore, Monsieur le Président, vous n'en voyez que le dessus..."

2016 ressemble à 1875 !


Partout en France les rivières débordent, partout des routes sont coupées... et pas seulement par des manifestants...

Il en était de même la semaine dernière pour notre petite ville : le centre était inondé.



Briey surprise la nuit par l'inondation.


Alors nous avons choisi d'aller chiner dans l'est lorrain, entre Lunéville et Sarrebourg. 
Mais là aussi les crues s'étaient invitées, nous obligeant à de larges détours.



15 km de détour pour rejoindre Azerailles !


Mais miracle : pas de pluie !

La région est belle : ruisseaux ombragés, grasses prairies, villages-rues où s'alignent les grosses maisons lorraines aux si caractéristiques portes de granges en anse de panier, où le grès rose des Vosges pare déjà les plus imposants édifices, où les églises dressent de très hauts et reconnaissables clochers comme autant de points de repère pour le trimardeur des temps anciens.
Histoire et géographie linguistiques commandent : le "Plattdeutsch" revient dans toutes les conversations, débutées dans une langue et poursuivies dans l'autre.


Azerailles, Langatte, Bertrambois, Peltre sur le chemin du retour... petites brocantes agréables et accueillantes, sinon riches de promesses.
Ambiance villageoise, stands additionnant outils de menuisier ou de jardinier, plants de géraniums ou salades à repiquer. 
Ou bien dans le meilleur des cas les riches productions régionales : vaisselle de Sarreguemines, de Saint-Clément ou de Lunéville ; cristal de Saint-Louis ou de Baccarat. 
Mais nous sommes en pays de bière : peu de chance de trouver ici un tire-bouchon de quelque valeur.

Et de fait, notre récolte reste modeste : nous repartons avec une mesure à grains (non photographiée), quelques ustensiles de cuisine, , des bouchons capsules publicitaires, une ancienne boîte de bergamotes, un couteau-scie type Nontron, deux couteaux Laguiole n'en ayant sûrement que le nom, et ... un "tribouchon" !
Une dernière halte sur un vide-grenier à Peltre permettra d'y ajouter trois livres : deux sur les couteaux et, plus insolite,... un nouvel exemplaire de notre bible : le livre de Gérard Bidault, Les tire-bouchons français !



Récolte du jour.


Un mot sur le tire-bouchon :



Le "tribouchon"


C'est un vrai "tribouchon", m'a affirmé la dame qui à Langatte me l'a cédé pour quelques piécettes, "il permet d'ouvrir trois bouteilles à la fois" (sic !), reconnaissant toutefois qu'elle ne l'avait pas testé !


Quel dommage que le petit gadget de la dame n'ait pas eu une mèche dextrogyre, une lévogyre et ... une ambidextre !



M


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