lundi 9 septembre 2019

LILLE 2019 : LA BRADERIE DE TOUS LES RECORDS



Amis collectionneurs, bonjour !


Retour sur la Braderie de LILLE 2019...


La fête est terminée. Une belle fête, malheureusement gâchée par trop de vols !


Une belle fête familiale et amicale.


Comme chaque année nous sommes partis chargés de nos trésors et de ceux de nos enfants et petits-enfants, heureux de pouvoir vivre avec eux cet irremplaçable rendez-vous.
La Braderie est d'abord une fête familiale pour nous qui y sommes entourés de nos petites-filles, cinq petites lilloises et une parisienne, pas trop pressées de reprendre l'école le lendemain.
Une fête et une performance : il faut se lever tôt et se coucher tard.




Samedi, 05 heures, Boulevard de la Liberté


C'est bien sûr l'occasion de disperser une armée de petits objets et quelques "monstres" encombrants qui feront pourtant le bonheur de chineurs.
Sur le stand, nos outils anciens, objets de collection, accessoires de cuisine, art populaire, verrerie... côtoient sans peine les jeux vidéo et cartes Pokemon de nos petits-enfants !
C'est le bazar familial en somme !

Et puis, la Braderie de Lille est une incontournable et immense fête populaire, toujours bon enfant, où règnent les parfums de moules et de frites, de bière qui coule à flots, ou résonnent blagues et rires...
Nos amis nous y visitent, reviennent : notre jeune voisin, Pierre, toujours le premier, nous offre le café dès l'aube ; Alain nous fait hommage d'une belle tresse d'ail fumé ; Luc et Baudouin nous apportent une bière, Thomas sa bouteille de rosé... nous sommes rarement seuls !




Avec l'ami Luc.



La belle fête surtout des marchands, collectionneurs et autres chineurs.


Les français ne sont peut-être pas majoritaires : sans cesse, néerlandais, anglais, allemands, italiens, chinois, japonais, brésiliens nous interpellent. Alors on parle toutes les langues ou on fait semblant... et on finit par se comprendre.

A peine installés, tôt le samedi matin, les marchands viennent faire leur marché : ils cherchent le meilleur et le moins cher possible. Ils nous prennent un peu à la gorge excipant de leur qualité et demandent de grosses réductions de prix, mais ils achètent beaucoup.
Les collectionneurs sont là aussi dès l'aube, centrés sur leur passion et sûrs de leurs connaissances : ils nous demandent à tour de rôle des monnaies, des timbres, des capsules de muselet, des "vyniles", des montres, des cartes postales anciennes, des couteaux, plus rarement des tire-bouchons... tous sont à la recherche des pièces rares qui compléteront leur collection.

Mais la Braderie est immense et il est impossible que chacun soit le premier partout, alors ces visites se continueront jusqu'à la fin du week-end.

D'autres chineurs défilent :
Il y a ceux qui nous expliquent vouloir personnaliser leur appartement, customiser un meuble, décorer une chambre. Ils cherchent des accessoires de cuisine en aluminium, de la bakélite, des matières plastiques colorées ou des objets vintage.
Il y a ceux qui ont une passion artistique : marqueterie, sculpture, modelage... et ceux qui aiment se confronter à la matière : bois, cuir, métaux... Tous réclament les outils spécialisés dont ils ont besoin, bien marqués, en bon état et avec une belle patine si possible !
Il y a ceux qui cherchent l'étonnement, l'insolite. Ils s'intéressent aux objets non identifiés ou incongrus, de dimensions inhabituelles, ou qui racontent une belle histoire.
Il y a ceux qui chinent en couple, rarement d'accord sur le coup de cœur de l'autre, et qui ne se retrouvent que pour faire ou se faire un petit cadeau.




Ceux qui chinent en couple, ceux qui ne cherchent rien...


... Et il y a ceux qui ne cherchent rien et n'ont donc pas de mal à le trouver !

Pour nous, la sollicitation est constante et les petites transactions se succèdent à un rythme soutenu. Nous ne pouvons accorder la même vigilance à toutes les personnes agglutinées autour et dans le stand... les voleurs le savent aussi !



La fête hélas aussi des voleurs !


Chaque année, et comme tous ceux que nous connaissons, nous avons été confrontés aux vols : un album de cartes postales anciennes une année, un mâche-bouchon en bronze la suivante, un pied de roy et deux appareils photo l'an dernier...
Mais cette fois, nos voleurs ont fait fort : 
ils nous ont volé "un prix, un poids et un stock"...



-/-


Un prix, un poids et un stock...


- Un prix : samedi matin, quelques tire-bouchons étaient exposés sur la table, tous étiquetés avec le prix souhaité. 




Presto, pince Lund et Kidd en bas à droite, 
vitrine encore sur le stand, derrière les marteaux




Presto à mèche rapide


Parmi eux, le plus cher était un tire-bouchon PRESTO de Pérille à mèche rapide : un monolevier... une seule aile donc, mais elle lui a suffi pour s'envoler sitôt que j'ai eu le dos tourné ! 
Le prix le plus élevé... j'imagine que c'était pour le revendre.

- Un poids : samedi après-midi, j'ai ouvert la pile à godets en bronze, pile de huit livres (4kg !) pas très ancienne, que je présentais et, pour permettre aux chineurs de mieux voir l'ensemble, j'ai séparé le contenant (le godet extérieur avec son couvercle) du contenu (la pile de godets) . 




Pile à godets de huit livres


Ça a marché au-delà de mes espérances... un voleur stupide et ignare a volé les godets en me laissant le contenant ! Il aura le prix du métal à fondre, quelques euros, et a saccagé un bel objet !
Une japonaise "francophilophone" a partagé mon dépit et m'a proposé de me racheter le godet à couvercle pour s'en faire une boîte à bijoux... mon prix de consolation !

- Un stock : témoins d'un vol de vélo sur notre chemin, le dimanche à l'aube, nous nous étions promis plus de vigilance encore.
Mais les voleurs, bien organisés et rarement seuls, peuvent avoir tous les culots : un ou deux d'entre eux ont dû nous occuper quelques instants, le temps pour un autre de "retirer" sur une table ma vitrine pleine de tire-bouchons, un type sûrement calme, professionnel, se comportant comme s'il avait fait partie de notre stand !




Un marchand aura refait un stock de marchandise à bon compte, à mon compte...

Les conversations qui ont suivi, que ce soit avec nos amis du CFTB, Stéphane et Muriel venus nous saluer, avec nos voisins solidaires ou avec les chineurs que nous connaissions ont montré une belle unanimité : un vol d'ivoire ici, le recette du samedi un peu plus loin, des voleurs pris sur le fait au bout de la rue : nous avions été pris dans la "foire aux voleurs" !

Mais le dimanche soir est quand même venu. Nous avons remballé, avons eu la chance de pouvoir manger les deux dernières portions de moules au bar en face, 



Ventre presque plein...



... Place presque nette !


puis d'admirer le travail des éboueurs et même de dormir quelques heures avant le retour.



-/-


Evidemment j'ai raconté mes mésaventures à mes proches, me souvenant à chaque fois d'un autre tire-bouchon disparu : le monolevier Menneret, le Tyr, la pince Lund (complétée grâce à François Touzin), la petite crémaillère Pérille, le Kidd, un "peg and worm" en or ou plaqué or, un érotique à poignée en aluminium, une cloche-ballon Coville, une cage italienne à mèche surprenante (type vrille à bois), un Leboullanger, un Burel à disque cranté, une poignée de tire-bouchons en "T" et une autre de percettes et coups-de-poing tous retenus pour leurs origines (Pérille, Coville, Gagnepain, Tisseur...) et leur bon état... 

... Pourquoi ne m'as-tu pas acheté le tout, Luc ?


Bon, il ne sert plus à rien de ressasser : préparons Lille 2020 !


M







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