ESCAPADE ESTIVALE : BRICABRAC DE MEZILLES ET AUTRES BROCANTES

Amis collectionneurs, bonsoir !

C'est la rentrée !

Je suis heureux de vous retrouver et espère pouvoir vous intéresser encore en vous racontant les tribulations de ma quête du Graal, je veux dire du tire-bouchon et de ses amis.

Pas de vacances cette année, mais une fête familiale dans ma Touraine natale. Ça valait bien une escapade et quelques "rallonguis" !

Sur nos routes estivales, il y eut quelques haltes - trop peu nombreuses - chez des brocanteurs : la crise est là et beaucoup de magasins de brocante ont fermé, faute d'être suffisamment rentables.

Pas de tire-bouchons : les professionnels les réservent pour les collectionneurs locaux, mais nous avons passé d'agréables moments, particulièrement à Saint-Fargeau dans l'Yonne, et à Malicorne dans la Sarthe. 
L'accueil était agréable et nous avons fait quelques petits achats : une boule à riz, un porte-bouteilles en fonte d'aluminium, deux vieux catalogues, quelques objets "seventies", un peu d'art populaire...

Il y eut aussi des vide-greniers.

Le premier fut le vide-grenier de Montrichard, dans le Loir-et-Cher, mais il n'avait de vide-grenier que le nom : les greniers avaient déjà dû être vidés les années précédentes ! Je n'y trouvai que deux sommeliers, histoire de ne pas rentrer bredouille : 

Les sommeliers de Montrichard.

- Un KISS-PLY, incluant tire-bouchon, décapsuleur et ouvre-boite, mais dont je ne connais pas le fabricant.




- Un autre sommelier, plus fréquent, muni d'une courte lame forte, allemand et marqué J.A. HENCKELS et SOLINGEN.

Il y eut aussi l'inévitable étape parisienne un jeudi, mais la brocante annoncée place de la Bourse, dans le II° arrondissement, avait été annulée sans préavis. 

En "lot de consolation", il y avait bien la brocante quotidienne place d'Aligre, dans le XII° arrondissement, mais les marchands n'y étaient guère nombreux et nous sommes repartis avec seulement ... deux kilos de fruits !

Il y eut surtout le "bricabrac" de Mézilles dans l'Yonne.

Le bricabrac de Mézilles.

Moins de brocanteurs cette année : ils étaient environ 500. C'est que la concurrence est vive, notamment avec la "foire aux puces" d'Aillant-sur-Tholon, organisée une semaine plus tôt. 

La rumeur dit que les marchands vendent à Mézilles ce qu'ils n'ont pas réussi à vendre à Aillant, d'où un désenchantement très perceptible chez les chineurs...

Mais l'événement reste d'importance et il est impossible de pas croiser là quelques hélixophiles connus.

Côté chineurs, c'est Noël Reverdy que je surpris en pleine transaction : il avait quelques mètres et quelques trouvailles d'avance !

Noël ... au mois d'août !

Côté marchands, Jean-Yves, le "père Tire-bouchon", était bien installé, mais ... pas sur son stand !

Le stand du Père Tire-bouchons.

Je n'ai pas acheté de tire-bouchon extraordinaire à Mézilles, mais :

- une belle bouteille oignon, 

- une pipette de vigneron, 

- deux ouvre-boites, 

- et une magnifique boucheuse à crémaillère, début XX° siècle, marquée du beau logo de la maison Thuillier-Lefrant à Nogent-en-Bassigny.

Il était déjà temps de reprendre la route de la Lorraine, via Chablis, mais ça c'est une autre histoire que je vous raconterai bientôt !

Et bien sûr, sitôt rentrés, le rituel : étalage de nos trouvailles et photographie rituelle de notre pêche !

Inventaire à la Prévert : 

à gauche les trouvailles de mon épouse, à droite les miennes.

A bientôt pour de nouvelles aventures ?

M