Amis hélixophiles, bonjour !
Nous observons toujours avec méfiance le développement des techniques de bouchage remettant en cause le bouchon de liège ... unique raison d'être de nos beaux tire-bouchons !
Et pourtant le fondateur d'une de ces entreprises, Enoplastic, nous offre une belle histoire !
Enoplastic, fondée en 1957 par Piero Macchi, est une fabrique de bouchons, coiffes et capsules pour bouteilles de vin.
Les bouchons en liège aggloméré d'Enoplastic
ont au moins le mérite de préserver l'emploi de nos tire-bouchons !
Le site d'Enoplastic nous dit que l'entreprise est née de la passion de Piero Macchi pour la mécanique et le bon vin et qu'elle n'a cessé de croître grâce au développement constant de la recherche et à une bonne gestion des ressources matérielles et humaines.
La maison mère italienne et ses quatre filiales, espagnole, néo-zélandaise, australienne et américaine, produisent actuellement 2,5 milliards de bouchons par an, exportés dans 86 pays.
Une décision insolite de son fondateur a reçu beaucoup d'écho dans la presse comme le montre cet article pris dans le journal Le Républicain Lorrain du 16 janvier 2016.
Peu avant son décès en juin 2015, Piero Macchi avait discrètement ajouté une clause à son testament pour léguer 1,5 million d'euros aux employés de Bodio Lomnago, près de Varese.
Les 250 salariés d'Enoplastic ont ainsi eu la surprise de recevoir avant Noël un chèque de plusieurs milliers d'euros légués par le fondateur de l'entreprise.
Les derniers arrivés dans l'entreprise ont reçu 2 000,00 € et les plus anciens 10 000,00 €.
Piero Macchi était donc tout le contraire d'un "patron voyou" !
Et finalement quelle publicité positive pour l'entreprise que co-dirige maintenant sa fille !
M
Peut-être ce brave monsieur aurait-il pu penser bien avant, à augmenter les salaires de ses ouvriers ? Paix à son âme... de patron ;)
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RépondreSupprimerJe ne sais pas te répondre. Mais je sais aussi, et sans "macroner" le moins du monde, qu'entreprendre est difficile : ma fille travaille d'arrache-pied depuis trois ans pour faire vivre sa petite entreprise et payer trois salariées avant de peut-être se verser quelque chose à la fin du mois... Une bonne idée, concrétisée, c'est un beau challenge, mais qui ne nourrit pas toujours...
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