Amis hélixophiles, bonsoir !
Retour aujourd'hui sur une affaire vieille de trois siècles !
C'est encore l'ami Jacky qui nous aide à progresser : j'avais repéré notre objet de prédilection,
le tire-bouchon,
comme étant la solution d'une énigme proposée par la gazette Le Nouveau Mercure en 1720.
Mais il me manquait la définition proposée par Le Nouveau Mercure !
le tire-bouchon,
comme étant la solution d'une énigme proposée par la gazette Le Nouveau Mercure en 1720.
Mais il me manquait la définition proposée par Le Nouveau Mercure !
Cf. mon article précédent :
C'est en effet dans le numéro de mai 1720 du Nouveau Mercure que se trouvait la solution de l'énigme nous intéressant.
Mais n'ayant pas retrouvé le numéro d'avril, je n'accédais pas au texte de l'énigme et n'avais pas pu prendre connaissance de la définition proposée pour le tire-bouchon.
Mais n'ayant pas retrouvé le numéro d'avril, je n'accédais pas au texte de l'énigme et n'avais pas pu prendre connaissance de la définition proposée pour le tire-bouchon.
Jacky m'ayant depuis mis sur la voie grâce à son commentaire, je suis maintenant en mesure de vous livrer cette magnifique définition proposée par Le Nouveau Mercure dans son numéro de mars-avril 1720 :
Extraits du Nouveau Mercure, mars-avril 1720
Ça a été écrit il y a presque trois cents ans, mais l'élégance du texte semble bien actuelle.
Bien sûr, la langue a vieilli.
Aussi, pour permettre une bonne compréhension du sens par tous, francophones ou non francophones du XXI° siècle, j'ai actualisé et simplifié le texte,
mais ma version ne sera pas rimée, hélas !
La voici :
ENIGME
Mon corps est bizarre
et pas facile à décrire.
Petit, je suis en fer,
comme l'épée qui ôte la vie à l'homme.
L'ouverture de ma tête permet
de faire tourner mon pied qui forme spirale.
Je suis pliable
[il s'agissait donc dans l'esprit de l'auteur d'un tire-bouchon de type harpe].
Ma mèche rompt sans pitié les bouchons.
Je sers à combattre les soucis, les chagrins,
en faisant couler sur terre
un don précieux pour les humains,
contrepoison de l'amour.
Je sers aux plaisirs,
et l'objet le plus mignon
[femme ou bouteille ?]
me résiste en vain :
je finis toujours par venir à bout de sa coiffe
[tignon = coiffe]
et le glouglou qui s'en suit me réjouit plus
que le plus charmant des instruments.
Amants, enviez ma chance :
Je peux décoiffer chaque jour les plus belles,
Et n'en ai aucun repentir :
Je donne du plaisir sans en ressentir.
Amis collectionneurs : affichez, encadrez, diffusez cette énigmatique et belle définition du tire-bouchon !
... Et préférez la version originale à ma mauvaise translation/traduction !
M
P.S. : Merci encore à Jacky, et n'oubliez pas de vous rendre sur son blog :
Les tire-bouchons de Rebel-TB
Collection de tire-bouchons
http://www.rebel-tb-etampes.fr/
Ravi d'avoir contribué à la recherche ;)
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