Amis collectionneurs, bonjour !
Mille raisons avouables m'amenaient à Paris ce week-end, une seule ne l'était pas :
une vente de tire-bouchons à l'Hôtel Drouot le mercredi 03 février !
Pas facile : nous devions rejoindre notre province le 02 !
Impossible de prolonger jusqu'au 03... nous avons quand même pu passer un peu de temps à Drouot le mardi 02 et y découvrir à 11 heures l'exposition des pièces et vivre les autres ventes de l'après-midi.
-/-
DROUOT
L'Hôtel Drouot, c'est d'abord la magie d'un quartier, avant d'être celle des lieux. Pour le provincial que je suis, c'est comme une montée en gamme jusqu'au saint des saints.
L'Hôtel Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris
Si vous ne connaissez pas, je vous invite à visiter avec moi :
A l'intérieur, l'ambiance est feutrée, cossue...
Mais si le hall est clarteux, les salles de ventes sont sans fenêtres, modernes cavernes d'Ali-Baba regorgeant de trésors que les employés semblent heureux d'admirer.
Clercs et experts se montrent élégants, jeunes, discrètement prévenants, ... professionnels et rassurants en somme.
Le ballet des manutentionnaires affairés à la mise en place des meubles d'exposition et des objets a le charme d'une mécanique bien huilée.
Professionnels ou amateurs, marchands ou chineurs, badauds ou curieux, tous se mêlent sans trop se voir.
Repérage fait, chacun doit se placer !
Une algarade éclate pour une chaise, les brocanteurs font rempart de leurs corps autour des manettes, les amateurs - dont je suis - se voient refoulés en périphérie, des conjoints fatigués somnolent dans les couloirs...
-/-
L'EXPOSITION
Salle 16, mardi 03 février à 11 heures : exposition publique de la vente de Fraysse et Associés, vente cataloguée.
Le catalogue de la vente, extraits.
Le contenu chargé d'histoire d'un appartement de l'ouest parisien est exposé : livres, tableaux, pièces d'or, orfèvrerie, collection de porte-bouteilles et tire-bouchons, objets de vitrine, collection de poules couveuses, art d'Asie, mobilier XVIII° et XIX° siècles, tapis...
120 tire-bouchons sont proposés, répartis en 13 lots aux estimations basses : 100 à 150 € par lot.
Une collection de 120 tire-bouchons...
Le lot n° 87 domine l'ensemble ; c'est lui qui a été choisi pour illustrer l'écran d'annonce de la vente :
Les tire-bouchons annonçaient la vente...
Un commissaire-priseur renseigne sur les frais : 24,75 % (sauf livres : 22%), explique les façons d'enchérir en salle, par téléphone ou par Internet, prend en compte les ordres fixes, note les coordonnées de ceux qui souhaitent être appelés au téléphone...
Je laisse un ordre et demande à être appelé pendant la vente.
Beaucoup de visiteurs se pressent. Je n'en verrai que quelques-uns.
Curieux et badauds semblent les plus nombreux, peu concernés par les tire-bouchons.
Mais des habitués annoncent la présence d'un grand collectionneur parisien pour le lendemain.
Un client potentiel - à moins que ce ne soit un intermédiaire - photographie chaque lot et en note les références.
Un autre fait sortir quelques tire-bouchons pour mieux les examiner.
"Last but not the least", arrive un membre de notre club, j'ai nommé Patrick, avec lequel il fait bon commenter la cente quelques instants !
Patrick, attentif et concentré.
-/-
LES AUTRES VENTES
Nous nous éclipsons pour le déjeuner mais ne nous éloignons pas : nous nous installons à quelques pas, dans l'ambiance "Années Folles" du Bouillon Chartier, attendant de pouvoir assister aux ventes de l'après-midi.
Et de fait nous attendent : une vente spécialisée en livres,
Libraires et bibliophiles ne laissent rien passer.
une vente de bijoux et objets griffés, une vente courante...
Les manettes sont nombreuses et la vente conduite à marche forcée : les caisses, empilées par quatre ou cinq, partent pour quelques dizaines d'euros rejoindre bientôt les fourgons de brocanteurs pressés.
Mon épouse, souvent tentée, y compris par moi, ne cède pas à l'envie d'enchérir...
Il est temps de reprendre la route !
-/-
LA VENTE DES TIRE-BOUCHONS
Mercredi 04 février, 15 h 20, je suis appelé.
Les lots défilent et les enchères ne montent guère.
Je suis optimiste quand arrive celui qui m'intéresse.
Mon enchère fixe est bientôt dépassée.
Tant pis, je continue encore un peu. Nous ne sommes plus que trois. Plus que deux...
Au double de mon engagement initial, je n'ai pas encore fini d'annoncer mon retrait que déjà le commissaire adjuge dans la salle, d'un coup de maillet qui me navre...
Leçon douloureuse, mais leçon utile : je me préparerai mieux la prochaine fois !
Ah, encore une chose : bravo à notre ami Alain... grand collectionneur parisien !
M
Message transmis par Helmir :
RépondreSupprimerHello Marc
I am sorry I missed this auction. I saw a nice French corkscrew in brass with wines. I would have bid on this one. I am very fond of the French brass ones.
Corkscrew friend Helgir
PS. Sorry you did not get the one you liked but as you say as long as it goes to a corkscrew friend it is okay. It would have been worst if it had gone to an unknown bidder outside the room. I got the French silver you showed on your blog. The seller found it in a sellout in an old fashionable house in Strasbourg. He payed very little for it.
Merci Helgir pour ce message sympathique.
RépondreSupprimerJe suis d'accord : c'est mieux quand l'acheteur dans la salle est un collectionneur ami !
Amicalement, Marc