L'EXTRAORDINAIRE CATALOGUE D'AUGUSTE BELPÊCHE : DES TIRE- BOUCHONS ET BEAUCOUP PLUS ENCORE !

Amis collectionneurs, bonsoir !

Comme beaucoup d'entre nous, j'aime les catalogues anciens. 

Pas seulement ceux de Pecquet ou de Pérille : j'aime tous les catalogues, comme autant de reflets d'une vie quotidienne révolue. 

Je les aime comme des albums d'images que j'ai si souvent feuilletés, voire découpés quand j'étais enfant... le catalogue Manufrance devenait en effet notre propriété quand le nouveau arrivait chez mes grands-parents.

Les catalogues me racontent la vie quotidienne des gens et m'émeuvent comme le font aussi les journaux intimes de personnes anonymes.

Je suis donc content d'avoir pu racheter quelques catalogues Manufrance dont l'un de 1912. Mais je thésaurise aussi des catalogues anciens de quincaillerie, d'outillage, de machines, d'électroménager, de lustres...

Et je suis donc toujours à l'affût d'une nouvelle trouvaille.

Imaginez alors le plaisir qui fut le mien il y a peu à découvrir un catalogue aussi dense qu'inconnu, un catalogue de négociant-grossiste en quincaillerie, épais de 549 pages intitulé :

ALBUM

QUINCAILLERIE 

et Articles de Paris

Auguste BELPÊCHE

29 rue des Vinaigriers PARIS

L'imposante quincaillerie d'Auguste Belpêche 

est représentée sur la couverture.

On découvre sur la couverture un peu de la diversité des produits mis en vente : articles pour clôture, ménage, éclairage, bâtiment, chasse, pêche, voyage, ferblanterie, fers battus, étamés et émaillés, outils d'agriculture et de jardinage, taillanderie, serrurerie, visserie, étrilles, pointes, fils de fer, pelles acier, bêches, louchets, tondeuses à gazon...

Le catalogue contient des milliers de références classées par ordre alphabétique avec leurs prix de vente au 1er mai 1891 :

Tarif N° 2 du 1er mai 1891.

C'est bien sûr un témoignage objectif de l'état des technologies à la fin du XIX° siècle. On y trouve des clysopompes, des lanternes de diligence à huile, des vélocipèdes à panier pour enfants, des fusils Lefaucheux, des éperviers, des chancelières de voyage... 

L'électricité y fait son apparition : des interrupteurs sont en vente, ainsi que des sonnettes de porte électriques, mais l'éclairage présenté utilise encore exclusivement les technologies plus anciennes : bougie, essence, huile, pétrole.

Mais vous attendez que j'évoque maintenant l'objet de notre passion : le tire-bouchon...

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En feuilletant le catalogue Belpêche j'ai d'abord trouvé, ordre alphabétique oblige :

- des coups de poing pour marchand de vins, 

- des forets de limonadiers,

- un presse-bouchon,

- des syphons (sic)

... et enfin trois pages de tire-bouchons : de quoi être comblé !

46 tire-bouchons sont représentés, référencés, tarifés.

On notera que beaucoup parmi les tire-bouchons vendus par Auguste Belpêche sont des modèles Pecquet. Mais d'autres fabricants tels Pérille ou Lund sont aussi présents.

Une comparaison des prix entre le catalogue Belpêche 1891 et le catalogue Pecquet 1889 (ou 1898 pour la crémaillère A.P.) confirme que le fabricant était - comme on pouvait s'y attendre - moins cher que le négociant, sauf dans deux cas que je n'arrive pas à expliquer : cf. tableau ci-après.

On y voit aussi que la valeur actuelle est parfois déconnectée du prix initial. Certains tire-bouchons au prix de départ très bas ont vu leur valeur exploser : c'est le cas par exemple du "4 As".


Vous l'avez compris, les catalogues anciens me passionnent ! Si vous en possédez que vous souhaitez vendre, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse du blog :
leblogdestirebouchons@gmail.com



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