Amis hélixophiles, bonsoir !
J'ai peut-être repéré un nouveau tire-bouchon fabriqué par Pierre AUBRET !
Peut-être vous souvenez-vous d'un article que j'avais consacré récemment à un tire-bouchon avec une cloche en étain percée de trois ouvertures et marquée d'une étoile à cinq branches et de la mention "DÉPOSÉ".
Peut-être vous souvenez-vous d'un article que j'avais consacré récemment à un tire-bouchon avec une cloche en étain percée de trois ouvertures et marquée d'une étoile à cinq branches et de la mention "DÉPOSÉ".
Le tire-bouchon trouvé, après restauration.
Les recherches menées avec votre aide et celle des collectionneurs du CFTB avaient permis de retrouver le brevet de ce tire-bouchon.
Il s'agissait d'un modèle dont le brevet avait été déposé par Ferdinand Gorges, et dont le marquage était attribué à Pierre Aubret, "le" Pierre Aubret du Moulin d'Amiel, dans le Vexin.
Il s'agissait d'un modèle dont le brevet avait été déposé par Ferdinand Gorges, et dont le marquage était attribué à Pierre Aubret, "le" Pierre Aubret du Moulin d'Amiel, dans le Vexin.
J'avais notamment appuyé mes recherches sur le livre référence de Gérard Bidault :
et en avais tiré les éléments du paragraphe suivant, je me cite :
"Le tire-bouchon n'y figurait pas, mais j'y trouvai, page 36, dans la liste des marques de fabrique, une marque "étoile (dessin)", non encore attribuée à un fabricant, et repérée sur deux tire-bouchons : une "hélice cage ressort" et un tire-bouchon "cage alu trouée"."
- Le brevet délivré à Ferdinand Gorges et fabriqué par Pierre Aubret permettait d'identifier le tire-bouchon "cage alu trouée", même si la cloche était en étain et non en aluminium.
L'aluminium, métal isolé depuis moins d'un demi-siècle, a en effet un coût encore prohibitif dans les années 1860, comparable avec celui de l'or. Son usage est réservé à la création de bijoux de luxe (source : Wikipedia).
- Concernant l'autre tire-bouchon, "hélice cage ressort", Gérard Bidault m'a répondu fort gentiment ne pas en avoir garder de traces :
"Je ne sais pas ce que j'ai voulu noter, je n'ai pas souvenance de ce modèle et aucune trace dans mes dossiers.
Si je l'ai fait disparaître par la suite c'est assurément qu'il ne correspondait pas à un fabricant répertorié et peut-être même pas français".
Si je l'ai fait disparaître par la suite c'est assurément qu'il ne correspondait pas à un fabricant répertorié et peut-être même pas français".
J'ai sollicité quelques autres collectionneurs : personne ne le connait.
- Mais depuis j'ai repéré sur le Net un autre tire-bouchon de la même origine.
Il s'agit d'un petit tire-bouchon de type barillet marqué lui aussi d'une étoile à cinq branches et de la mention "DÉPOSÉ".
Indubitablement le dessin de l'étoile et le graphisme du texte "DÉPOSÉ" sont bien identiques à ceux figurant sur le tire-bouchon à cloche d'étain, brevet n° 56.271, demandé par Ferdinand Gorges pour Pierre Aubret.
Il semble donc possible d'en attribuer la paternité à Pierre Aubret, mais nous n'avons pas, ou pas encore, l'éventuel brevet de ce petit barillet.
Ce qui serait formidable, ce serait de retrouver un catalogue de la production de Pierre Aubret, mais existe-t-il ?
En attendant, moi j'ai raté ce petit tire-bouchon sur le Net et ...
... j'en suis fort marri !
M
Ce qui serait formidable, ce serait de retrouver un catalogue de la production de Pierre Aubret, mais existe-t-il ?
En attendant, moi j'ai raté ce petit tire-bouchon sur le Net et ...
... j'en suis fort marri !
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