lundi 3 mars 2014

01 MARS 2014 : EURO-PUCES DE REIMS : UN PETIT TIRE-BOUCHON, UNE BELLE BOUTEILLE


Amis des tire-bouchons, 
des ouvre-boites 
et des bouteilles anciennes, bonjour !


Les Euro-puces de Reims étaient annoncées pour ce week-end.
C'était bien tentant, mais mon épouse n'était pas partante !



Alain, collectionneur parisien respecté et lecteur assidu de ce blog, m'informait par mail vendredi, que lui, il irait : "je vais à la grande brocante de Reims samedi et prendrais qques photos...si je vois de belles choses."



Et comme si ça ne suffisait pas, mes amis Christian et Colette, m'annonçaient incidemment quelques heures plus tard : "Demain samedi nous allons à reims (Euro-puces). Ouverture 9 heures."



Alors... forcément : comment résister ?
Je les accompagnai !

Les Euro-puces , c'est toujours un événement : beau salon, très professionnel, belles marchandises présentées, beaucoup de chineurs et aussi de vendeurs étrangers.



Je n'y croisai pas l'ami Alain, mais y rencontrai deux éminents membres du CFTB :

- l'un, chineur rémois de toujours : Marc,

l'autre, vendeur très professionnel : Stéphane.






Je ne l'ai pas vu, mais après la brocante, Alain m'adressa les photos promises. J'en utilise quelques unes pour illustrer cet article : merci Alain !.


Globalement, je partage son avis sur les Euro-puces de Reims : "une brocante plutôt haut de gamme, pas de stand farfouille, c'est plutôt le style antiquaire/brocanteur bien installé, d'ailleurs le stand coûte 1000 € pour les 2 jours."
Et du même coup les prix proposés étaient aussi très élevés, en tout cas ceux des tire-bouchons : 430,00 € pour un 4 colonnes italien qui me plaisait, 480,00 € pour un Levier Pérille, 180,00 € pour un Presto...
Alors, "faute de grives, on mange des merles"...

Pendant qu'Alain chinait deux tire-bouchons barillets T.D. de Thinet et un peg and worm,

j'avisai pour ma part, se faisant tout petit entre le quatre colonnes italien convoité et un Moët et Chandon à 350,00 €, 



un petit tire-bouchon à poignée de corne noire et embouts en laiton, affiché à 25,00 €. Je l'examinai attentivement, à la recherche d'un marquage malheureusement inexistant, et allais le reposer quand le vendeur me le proposa à 20,00 € : j'achetai ! 

... pour le prix probablement ? ou pour éviter "la bredouille" menaçante, toujours désastreuse pour mon moral ?

Appertophile occasionnel, j'achetai encore un curieux ouvre-boites au rayon d'ouverture réglable au moyen d'une lame ressort.
Ma brocante semblait achevée, il ne me restait plus qu'à aller, un peu dépité,
 rejoindre mes amis pour le retour.

Sauf que, sauf que... il restait sur mon chemin un dernier stand, salvateur !
J'y accrochai du coin de l’œil une bouteille ancienne pas vue lors de mon précédent passage et pourtant instantanément familière : pas "une montre en or", mais presque !
Cette bouteille, une bordelaise fabriquée vers 1825, est décrite et photographiée dans l'ouvrage de Jean-Robert PITTE, "LA BOUTEILLE DE VIN, histoire d'une révolution", objet de ma fiche :
BIBLIOGRAPHIE N° 15 : Jean-Robert PITTE LA BOUTEILLE DE VIN, histoire d'une révolution
Je n'en dis pas plus : ce sera l'objet de mon prochain article. 




Je pouvais en tout cas retrouver le sourire, mes amis, et repartir satisfait de ma chine !


M

P.S. : A propos de cette trouvaille, je me suis interrogé : si les collectionneurs de tire-bouchons sont appelés hélixophiles, et si les collectionneurs d'ouvre-boites sont des appertophiles...
Alors, comment convient-il d'appeler les collectionneurs de bouteilles anciennes (vides) : des buticulophiles peut-être ?

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