Amis chineurs, bonjour !
Avec le mois d'avril reviennent les asperges...
et aussi la Réderie d'Amiens !
Amiens est un peu loin de chez nous - quelques 350 kilomètres - mais la motivation est grande !
La réderie, c'est 80 000 visiteurs pour plus de 2000 stands, moitié professionnels, moitié particuliers, et 15 kilomètres de trottoirs à arpenter dans la journée.
La foule des grands jours
L'horaire officiel n'est jamais tenu, et beaucoup d'affaires se sont traitées dans la nuit, voire même dès le samedi soir.
Le soleil est de la partie cette année et l’ambiance bon enfant malgré le changement de périmètre imposé par le chantier du tram (en fait : des bus circulant en voies propres).
Nous n'avons pas fait 100 mètres que nous retrouvons Franco et Ann, amis brocanteurs allemands. Ils sont les premiers d'une longue série : comme les animaux de la jungle, chineurs et brocanteurs "s'abreuvent aux mêmes sources" !
Lillois, parisiens, messins, rémois ou bitterroise, les amis brocanteurs sont fidèles au rendez-vous, nous faisant bonne compagnie !
Des collectionneurs de tire-bouchons aussi : Pierre le Parisien nous aperçut le premier, Alain, ancien membre du club, n'était pas loin... et nous avons raté Stéphane de peu !
Les stands se succédent, nous offrant des regards décalés sur la belle ville d'Amiens...
Au fond, la cathédrale Notre-Dame d'Amiens.
L'Horloge "Marie sans chemise"
Colonne rococo et vierge nue.
Tandis que d'autres stands proposent leurs propres surprises :
Etonnant face à face
Sans doute l'avez-vous remarqué : il y a sur chaque brocante "le ou les objets du jour", ceux que vous ne cherchez pas mais qui vous interpellent tout au long de votre déambulation. Cette année à Amiens, ce sont les animaux naturalisés et autres trophées de chasse. Ecureuils et blaireaux, renards et sangliers, bois de cerfs ou de chevreuils s'exposent et s'achètent en grand nombre.
Un cerf s'en va sans mot dire...
Pas de ça chez nous...
Notre chine cette année est modeste :
Des tire-bouchons certes, mais pas de "chopin" !
Tire-bouchon à cloche, en bois vernis rouge et métal, et mèche archimédienne
L'un est à cage, des années 1950-1960, en bois verni rouge et métal, avec une mèche archimédienne : il est lourd et donc "ça vaut", n'est-ce-pas ?
Les tire-bouchons
Les autres nécessitent un peu de temps pour une identification : le multi-usage du haut est un brevet anglais marqué ; en-dessous, le premier à mèche facettée et le deuxième à mèche torse pourraient être des Pecquet, tandis que le troisième "m'a fait craquer" pour sa belle mèche.
Ajoutons quelques outils pour moi, des ustensiles de cuisine anciens pour mon épouse, et... quatre bouteilles, peut-être extraordinaires ?
La pêche du jour !
Déjà la fête se termine.
Il ne nous reste plus qu'à aller rituellement déguster saucisses et frites au vinaigre, chez Nicolas !
Nous faisons aussi une dernière halte sur le stand de Raynald et Valérie et nous reprenons la route : quatre petites-filles doivent arriver chez nous en même temps que nous !
Nous reviendrons à Amiens et cette fois nous dormirons sur place !
M