mardi 19 avril 2022

LES INVENTIONS DE JULES BART : APRES LE ZIG-ZAG ET LE DEBOUCHTOUT, LE TOUTYP

 

Amis lecteurs, bonjour !


Un TOUTYP trouvé dans sa boîte d'origine 

me conduit à évoquer une nouvelle fois la saga de Jules Bart.


Je vous invite à retrouver cette saga en relisant deux articles que j'avais consacrés à Jules Bart, voici les liens :




L'intérêt de ma trouvaille est assez limité d'un point de vue hélixophile : le TOUTYP n'est pas un tire-bouchon, mais un ouvre-boîte.
J'avais d'ailleurs déjà trouvé le même objet dans une boîte d'origine quasiment identique, la différence tenant à la nuance de jaune utilisée pour l'habillage de la boîte.



En bas, la dernière trouvaille.


Pour mémoire, le TOUTYP existe en deux formats :



Les deux formats du TOUTYP.


Pour en revenir aux exemplaires trouvés dans leurs boîtes d'origine, on trouve dans les deux cas, imprimée sur un petit côté, la mention : "12 fr. Prix imposé".



12f. Prix Imposé.


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Jules Bart avait déjà déposé d'autres brevets avant celui du TOUTYP :
- celui du ZIG-ZAG : brevet n° 503.957 accordé le 29 mars 1920 et brevet n° 674.209 accordé le 27 août 1928, 
- et celui du DEBOUCHTOUT, présenté comme un additif au brevet du ZIG-ZAG et délivré le 19 février 1929.

Celui du TOUTYP porte le n° 678.075 et a été délivré le 23 décembre 1929 :




Mais le petit "plus" apporté par ma dernière acquisition consiste dans la présence du mode d'emploi.






Ce mode d'emploi indique classiquement les façons d'utiliser l'ouvre-boîte TOUTYP, lequel "grâce à son couteau auto-orientable ouvre proprement, facilement, sans bavures, tous types de boîtes".
Il précise également que les pièces de cet instrument sont interchangeables... ce qui semble inimaginable aujourd'hui, dans notre société du jetable.

Détail supplémentaire : le texte imprimé comporte, colonne de gauche, un prix de vente imposé différent de celui de la boîte : 13 fr. 50 au lieu de 12 francs. Une rature au crayon lève la contradiction en ramenant le prix à 12 francs.
Probablement doit-on entrevoir ici les effets de la grande crise économique de 1929 :  l'inflation galope d'où un prix prévu à la hausse sur le mode d'emploi, mais des boîtes restent en stock et il faut les utiliser en l'état avant de changer les prix.

Enfin, le mode d'emploi sert aussi de support publicitaire pour le ZIG-ZAG :
Utilisez "ZIG-ZAG", le meilleur tire-bouchon du monde.
Ce slogan ne fait pas dans la nuance mais sert, à n'en pas douter, les intérêts des Ateliers Jules Bart.


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Peut-être trouverons-nous un jour le presse-purée MOUSSE ou, mieux encore, la bougie TURBY, autres inventions de Jules Bart ?
Nous aurions alors d'autres occasions pour enrichir cette histoire centenaire.



M


jeudi 14 avril 2022

APRES LE XXVe CONGRES DU CLUB FRANCAIS DU TIRE-BOUCHON

 
Amis lecteurs, bonjour !


Mais non, je ne suis pas mort !
Le congrès du CFTB, quelques jours aux Pays-Bas, une semaine de Covid et un aller-retour en Isère m'ont seulement tenu éloigné du clavier.


Le XXVe congrès du CFTB a eu lieu... au bout de vingt-sept ans !


Notre rencontre anniversaire a enfin pu avoir lieu à Tours, après deux années de report pour cause de pandémie. C'était le dernier acte pour notre équipe : nous avions décidé de ne plus nous représenter afin de laisser la place à d'autres.
Une centaine de présents, dont des représentants des autres clubs hélixophiles, un beau programme construit par les organisateurs : Françoise et Patrick Bordat et Philippe Marquès, de bons échanges, une action de solidarité avec la population ukrainienne et une assemblée générale fructueuse.
Le bureau sortant avait - depuis près de trois ans - ménagé deux surprises comme souvenirs de l'évènement : un Extracteur Spécial en forme de rétrospective sur les 25 ans du Club et une médaille commémorative frappée pour l'occasion.



Souvenirs du XXVe Congrès du CFTB


Nous avions particulièrement tenu à honorer nos fondateurs, lesquels se sont vus remettre une médaille/tire-bouchon personnalisée, tandis que les autres membres en recevaient une plus petite..


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Bien sûr, il y eut aussi la réunion de notre assemblée générale statutaire et le renouvellement du bureau de l'association.



Jean-Pierre Lamy était candidat à la présidence et a été brillamment élu. 



Assemblée générale sérieuse et souriante.



Président sortant, Président entrant : mêmes tabliers, mêmes pantalons !


Sincères félicitations à Jean-Pierre et à son équipe : Loïc Bahuet, Frédéric Romain, Stéphane Terrières. L'élection de Jean-Pierre est une bonne nouvelle pour notre club : en plus d'être un éminent collectionneur, c'est un voyageur, gastronome et conteur et surtout... c'est un jeune qui remplace un vieux !



18 heures : il était temps de remettre la clé du CFTB à son nouveau Président !


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Partie officielle mise à part, j'ai quand même eu le temps de faire mon petit marché lors de la bourse d'échanges :
- le Dictionnaire du Tire-bouchon Français de Gérard Bidault, ouvrage nécessaire dans une bibliothèque hélixophile (je vous le présenterai prochainement),
- quelques tire-bouchons : le petit Fox à droite me plait beaucoup et je prends de plus en plus conscience de mon intérêt pour les poignées de bronze,
- et une gravure recherchée du tableau The Rent Day, peint par David Wilkie en 1807 et gravé par Abraham Raimbach en 1817, édition 1877. Ce tableau où figurent deux tire-bouchons fait l'objet d'une analyse dans mon livre.



Le Dictionnaire de Gérard Bidault et mes petites acquisitions.


The Rent Day, peinture de Wilkie, gravure de Raimbach.



J'ai d'ailleurs bien vendu ce livre et apprécié les bonnes critiques reçues de ceux qui me l'avaient acheté avant le congrès. Il ne m'en reste plus beaucoup, au point que je n'exclus pas d'en faire un retirage.



"Un bel et bon livre, écrit par un type bien : moi !"


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Et puis le lundi soir, le congrès s'est achevé et nous avons pu entreprendre un autre projet retardé : notre voyage familial aux Pays-Bas où les champs de fleurs nous attendaient depuis deux ans. 
Belle location, promenades à Utrecht, Amsterdam et Den Haag.
Mais, poisson d'avril, la neige - glacée - nous surprit là-bas ; nous étions le 1er avril !






Après quelques ultimes convulsions, le moteur bloqué de mes essuie-glace a abandonné définitivement la partie... pièce introuvable à Utrecht bien sûr, alors nous sommes rentrés chez nous, sans essuie-glace, histoire de pouvoir repartir aux puces d'Arlon le lendemain.


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Josette, cousine souffrante, nous ne fûmes que trois à pouvoir aller à Arlon.
Mais j'eus bien du mal à conduire au retour : fièvre, nausées, courbatures... alors, vite un test !



Enfin gagné !


Nous étions cinq cousins-cousines réunis et quatre d'entre nous s'avérèrent positifs au Covid 19 ! 
La semaine qui suivit fut très difficile et il me fallait pourtant raccompagner la cousine Josette dans l'Isère, comme je m'y étais engagé.



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J'ai pu le faire, mais depuis une fatigue immense ne me quitte pas.
Et voilà que mon épouse est à son tour positive depuis deux jours.
Où avons-nous bien pu attraper ce virus ?


Allons, il est temps d'aller dormir !



M




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