mardi 22 mars 2022

AVANT LE XXVe CONGRES DU CLUB FRANCAIS DU TIRE-BOUCHON

 
Amis blogueurs, bonjour !


Nous ne sommes plus qu'à quelques jours du Congrès du Club Français du Tire-Bouchon. 

Il est donc temps de penser à faire mes bagages... dans tous les sens du terme, puisqu'à l'issue de ce congrès je ne serai plus président !


Le Congrès réuni à Tours ces 26 et 27 mars 2022 sera le XXVe de notre Club : un anniversaire que le Bureau actuel avait voulu fêter dignement, avant d'en être empêché pendant deux ans par la pandémie de Covid... Tant pis ou tant mieux, nous nous rajeunirons de deux ans !

Notre équipe avait pris le relais il y a six ans, lors du Congrès d'Arcachon en 2016. 



Il y a déjà six ans !


Et depuis, nous avons fait de notre mieux pour servir notre Club. 
Gagnant peu à peu en expérience, le Bureau a "pris de la bouteille", la preuve :



L'Extracteur n° 102 de mars 2022



Mais tout a une fin et il est maintenant temps pour nous de retrouver une vie saine et sans excès, sinon sans tire-bouchons !

Auparavant, nous tiendrons notre rôle dans ce Congrès : un peu de tourisme en Touraine, un temps de gastronomie, une Assemblée Générale, l'élection du nouveau bureau, la Bourse d'échanges, la présentation de belles pièces, la vente de gré à gré, incluant un temps de solidarité envers la population ukrainienne.


Un beau programme, n'est-ce-pas ? 
Si notre Club vous intéresse et que vous êtes collectionneur, vous pouvez nous contacter pour plus d'informations en écrivant 
- à l'adresse du site du CFTB : http://www.tire-bouchon-cftb.fr/
- ou à l'adresse du blog : leblogdestirebouchons@gmail.com
Réponse rapide assurée !


-/-


Pour en revenir à notre Congrès, quels bagages vais-je préparer ?

- Un peu d'argent, des tests, des masques et du gel pour les mains, pas de cravate, mais des habits confortables pour prolonger le voyage par quelques jours de vacances en famille, 

- Quelques tire-bouchons à vendre à prix d'ami ou à échanger, ceux-là et quelques autres :






- Deux ou trois tire-bouchons à offrir à la vente au profit de la population ukrainienne.




- L'une ou l'autre belle pièce à présenter à notre assemblée de  spécialistes.

- Quelques exemplaires de mon livre, notamment pour ceux qui me l'ont réservé. 




Et puis, qui sait, peut-être la publicité faite par la revue "Collectionneur & Chineur"  déclenchera-t-elle d'autres achats ?



Collectionneur & Chineur n° 361 du 17 mars 2022



Et dimanche, le Congrès sera passé et une nouvelle équipe aura pris le relais : la vie continuera !

Peut-être trouverai-je alors davantage de temps pour faire vivre le Blog des tire-bouchons ?


M


vendredi 18 mars 2022

EVIAN ET ORAN : L'EAU ET LE VIN

 

Amis lecteurs, bonjour !


 
La découverte, dans un lot de vieux papiers, de buvards publicitaires distribués aux écoliers par la Maison Sénéclauze est à l'origine de cet article rapprochant
Evian et Oran, ou l'eau et le vin.




Joie, santé, qualité : les arguments mobilisés étaient nombreux
pour encourager la consommation de vin.



Mais évoquer la Maison Sénéclauze un 18 mars, c'est aussi évoquer la difficile décolonisation de l'Algérie.

Nous sommes le 18 mars 2022 et c'est le 60° anniversaire, jour pour jour, de la signature des accords d'Evian entre les représentants du gouvernement français et ceux du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA). Ces accords rendirent son indépendance à l'Algérie, la paix, mais pas l'apaisement.
 
Mars 1962... j'avais douze ans et j'étais en 5ème à Hayange, en Moselle.
Dans les mois précédents, à Paris, mais aussi à Metz, les "ratonnades" avaient fait de nombreux morts et blessés parmi la population nord-africaine (4 morts et 27 blessés à Metz les 23 et 24 juillet 1961). Chez nous, "l'Organisation armée secrète" ou OAS, hostile à l'indépendance et putschiste, plastiquait à tout-va, nous valant quelques évacuations inopinées de nos salles de cours.
Mon jeune professeur d'histoire-géographie, qui venait d'achever son service militaire en Algérie, m'avait donné à faire un exposé sur la couverture de ce qu'on appelait encore "les évènements d'Algérie" : j'étais allé la chercher dans les différents journaux d'opinion français :  Le Monde,  L'Humanité, Combat (le journal de Camus), L'Aurore, France-Soir, Témoignage Chrétien, Le Figaro... sans oublier le Canard Enchaîné... j'en ai surtout gardé le souvenir de l'humanisme d'Albert Camus.

Conquise 132 ans plus tôt, l'Algérie avait été pour la France une véritable colonie de peuplement, au point qu'il est difficile d'imaginer aujourd'hui la sujétion dans laquelle se trouvait le peuple algérien dépossédé de ses terres, tout comme il est difficile de ressentir l'attachement des colons européens à ce pays où leurs aïeuls s'étaient souvent installés un siècle plus tôt... 

A l'issue de la seconde guerre mondiale, où l'Algérie avait tenu un rôle déterminant pour la libération de la France, celle-ci avait raté l'occasion d'une décolonisation pacifique : allaient s'en suivre près de huit années d'insurrection et de massacres jusqu'à l'indépendance.



Mars 1962 : la délégation algérienne à Evian.
(Wikipedia)


Les conséquences humaines de la colonisation avaient été détestables, la France refusant la citoyenneté aux populations autochtones et les cantonnant dans un statut subalterne encadré par le régime dit de "l'indigénat".
Les conséquences de la guerre d'indépendance furent en retour dramatiques pour les colons : entre la signature des accords d'Evian le 18 mars 1962 et la proclamation de l'indépendance le 5 juillet, plus d'un million de "rapatriés" : "pieds-noirs" européens, juifs sépharades et Français de souche musulmane ou "harkis", fuirent l'Algérie et les combats, le plus souvent pour la métropole... où l'accueil ne fut pas toujours à la hauteur.


-/-


Mais il est temps de nous recentrer sur le sujet qui nous occupe, la viti-viniculture en Algérie. Il faut rappeler qu'avec la colonisation et par volonté politique, le vignoble algérien n'avait cessé de s'étendre. Une citation du général Chanzy, gouverneur général en 1875, l'illustre bien : "avec le phylloxéra en France, si l'Algérie a la volonté et la prudence de l'éviter, c'est l'Algérie qui bientôt, appelant à son aide un certain nombre de vignerons, remplira les cuves de France".
Et, de fait, la région d'Oran constituait en 1936 la première région viti-vinicole de France avec 400 000 hectares de vignes, soit près du double du vignoble du Languedoc-Roussillon, et une production annuelle de quelques 20 000 000 d'hectolitres : des vins chargés en alcool, utilisés pour renforcer des vins métropolitains de faible teneur alcoolique, des vins de qualité, parfois comparés à ceux de Bordeaux !

Parmi les entreprises de ce secteur, la Maison de négoce Sénéclauze tient une part importante.
Reprenons les informations données par le site de l'entreprise :
"L’histoire de famille commence à Oran en 1890 où Théodore Sénéclauze, tout juste âgé de 20 ans, monte une affaire de négoce de vins novatrice. Son idée ? Vendre du vin en barriques par correspondance. Théodore Sénéclauze est sans doute le premier à avoir lancé ce système de distribution... qui connaît rapidement le succès. Bientôt la Maison Sénéclauze se spécialise dans la sélection de grands vins d’Algérie et particulièrement d’Oranie."
Ces vins de négoce sont d'abord transportés en barriques consignées, particulièrement vers Paris et les entrepôts de Bercy, avant d'être distribués à la clientèle.


Envoi de Bernard Devynck



Très appréciés de la population, les vins Sénéclauze seront également commercialisés en caisses de 15 bouteilles d'un litre, dites "litres à étoiles", et  munies de bouchons couronnes.



15 litres à 13°...
(Ce chromo et les suivants ont été repris sur le site Delcampe.net)


Il faut noter encore que le succès aidant, la Maison Sénéclauze investit dans le Bordelais en achetant dès 1935 le Château Marquis de Terme à Margaux, Grand Cru Classé en 1855 puis, après 1962, dans les Côtes de Provence. Elle poursuit cependant parallèlement ses activités de distribution des vins d’Algérie, notamment leur exportation vers l'U.R.S.S., avec l'aide de Jean-Baptiste Doumeng, le "milliardaire rouge", et de son groupe Interagra.


Des tire-bouchons Sénéclauze ?


La période qui nous intéresse est celle de l'Algérie française pendant laquelle la Maison Sénéclauze, négociant-grossiste, développe une intense politique de communication axée sur la "réclame" : buvards, images, sachets illustrés... sont distribués sans compter.
Encore faut-il se souvenir que les documents commerciaux appartiennent à leur époque et qu'ils doivent donc être analysés dans leur contexte historique, même s'ils nous choquent aujourd'hui !

Retenons dans ces documents "réclame" trois arguments tournés vers les colons européens, la population autochtone musulmane n'étant pas concernée par la consommation d'alcool : la référence hygiénique, l'adresse aux enfants et la représentation des "indigènes".

- On le voit dans l'illustration ci-dessous, le vin est présenté comme un aliment hygiénique :


Le vin nourrit !


Il s'agit d'une récupération très spécieuse des arguments de Louis Pasteur, lequel voyait en fait dans la consommation raisonnable de vin un reconstituant calorique pour les travailleurs de force, une atténuation du risque septique lié à la consommation d'eau non potable, et surtout une alternative à celle d'alcools forts ou "tord-boyaux". Mais la publicité ne retint de ces considérations sanitaires qu'un encouragement à une consommation quasi-illimitée de vin.


- Le deuxième argument vise à dédramatiser une consommation précoce en utilisant des représentations d'enfants heureux autour du vin :


Les enfants entre tentation et expertise !


Comment imaginer une telle campagne aujourd'hui ?


- Le troisième argument, la représentation - plus raciste qu'humoristique - de personnages autochtones dans des séries de chromos ne s'adressait manifestement pas aux colons les plus éclairés :



De ces caricatures de mauvais aloi...


Une autre série se montrait heureusement plus respectueuse et mettait en scène la beauté des personnages :



... à une galerie de portraits plus respectueuse...


Nul doute que ces chromos devaient donner de l'Algérie une image exotique !


"Et les tire-bouchons ?", me direz-vous.


On l'a vu, la maison Sénéclauze a commencé à vendre le vin en barriques consignées, puis en caisses de 15 litres capsulés : nul besoin de tire-bouchon pour le consommer donc !

Mais les tire-bouchons sont eux-mêmes des arguments publicitaires, et la maison Sénéclauze en fit un usage massif, distribuant des tire-bouchons et sommeliers simples, mais bien marqués à son nom :





... des tire-bouchons toujours fréquents dans les brocantes de France !



-/-



Concluons cet article en saluant les accords d'Evian et l'indépendance retrouvée de l'Algérie et, plus modestement, en rappelant que l'eau d'Evian, la ville où furent signés les accords, n'interrompît pas le flux du vin d'Oran.

Quant au tire-bouchon, Sénéclauze, à défaut d'en justifier l'utilisation, sut l'utiliser pour sa promotion.



M

mardi 15 mars 2022

ENIGMA N° 71 : LE TIRE-BOUCHON "LE RAPIDE" VERSION JEAN-BAPTISTE BOUÉ


Amis hélixophiles, bonsoir !


C'est une belle trouvaille augmentée d'une part de mystère que je me propose de vous présenter ce soir. Enigme ou non, je ne sais pas, mais je vous la propose quand même comme telle !

Voici donc mon 
ENIGMA N°71 : LE TIRE-BOUCHON "LE RAPIDE", VERSION JEAN-BAPTISTE BOUÉ


Un antiquaire lorrain m'a vendu il y a quelques jours un tire-bouchon du type "LE RAPIDE" de Georges Leboullanger... dans sa boîte d'origine !




Le tire-bouchon et sa boîte d'origine


Le tire-bouchon est très peu oxydé. La boîte est belle et va nous aider dans nos recherches


-/-


Quels sont les éléments à notre disposition ?

- Le tire-bouchon est identique  au modèle Leboullanger, mais n'est pas marqué. Le modèle Leboullanger, lui, est marqué L.B. DÉPOSÉ PARIS. Dans les deux cas, la poignée est de type "loupe".
D'autres fabricants ont également proposé des tire-bouchons de type "LE RAPIDE", mais ce serait l'objet d'un autre article.

- Les inscriptions suivantes figurent sur la boîte :
NOUVEAU TIRE-BOUCHON à levier
J.B.B. PARIS
Et, en vertical, CARPENTIER & PIEGOY. GRAV. IMP. PARIS.

La marque J.B.B. authentifie le fabricant : il ne peut s'agir que de Jean-Baptiste Boué (lequel ne marquait d'ailleurs pas ses tire-bouchons).



Le même, après polissage...



Mon premier réflexe a été, comme toujours, de relire les articles consacrés à Leboullanger et à Boué dans le livre de Gérard Bidault : Les tire-bouchons français, Modèles et fabricants.
En voici un extrait : "Apparemment le sigle JB n'est pas la marque de la maison Boué, durant cette première période [1882-1914]. La marque déposée par Jean-Baptiste Boué est J.B.B., mais aucun tire-bouchon ne semble posséder ces initiales."
Effectivement la marque JB dans une étoile à 12 branches caractérise les tire-bouchons produits ultérieurement par le fils, Gaston Boué, et le gendre, Henri Deveson.
Retenons aussi, grâce à Gérard Bidault, que Jean-Baptiste Boué s'est associé à Henri Crédot en 1886, que cette association n'a tenu que deux ans, mais suffisamment quand même pour qu'en sortent "quelques tire-bouchons typiques de l'époque, de belle fabrication et déjà largement copiés sur le style Leboullanger" et que soit breveté un modèle portant leur sigle B. et C.
Gérard Bidault joint à son texte une publicité Boué 1888 (après le départ de Crédot) :




On y retrouve la marque déposée J.B.B., la mention Ancienne Maison BOUÉ & CREDOT et aussi la marque de fabrique B. et C. qui caractérise cette association.

L'identification de mon tire-bouchon progresse : c'est bien un Jean-Baptiste Boué, mais de  quand date-t-il ?

L'étiquette de la boîte nous donne les noms des imprimeurs :
CARPENTIER & PIEGOY GRAV. IMP. PARIS, traduisons : graveurs imprimeurs.
Si nous réussissons à les retrouver, nous pourrons peut-être déduire la période lors de laquelle ce tire-bouchon a été fabriqué.


-/-


Nos sources sont les suivantes : 
- Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France, nous a conduit à la série des Annuaires-almanachs du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration ou Almanachs des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers : Firmin Didot et Bottin réunis.
- Nous avons aussi pu accéder au Moniteur de la Papèterie française, ainsi qu'aux Archives commerciales de la France.
- Généanet, pour la recherche sur les noms,
- Archives.paris.fr, à propos de l'adresse, rue des Boulets.

Voici ce que nous avons pu glaner :
La Maison Carpentier & Piegoy est active au tournant du XXe siècle et a son siège : rue des Boulets, 101 à Paris 11°.
Nous ignorons tout de Carpentier, sauf peut-être l'initiale de son prénom : G., mais ce serait à confirmer.
Généanet nous apprend par ailleurs que Piegoy se prénommait Emile et avait épousé Léonie Sergent. On retrouvera ce nom, Sergent, dans la liste des successeurs de Carpentier & Piegoy.

La Maison Carpentier & Piegoy est présentée comme héritière des "Anciennes Maisons Souverain, Dellery, Carpentier" :
1874 : Dellery N. est imprimeur lithographe, rue de la Verrerie, 85.
1877 : Souverain est attesté rue des Boulets, 101. Peut-être est-il alors associé avec Dellery et Carpentier ?
1883 : Dellery cède le fonds de l'imprimerie, rue des Boulets, à Carpentier.

Epoque Carpentier & Piegoy :
1884 : Carpentier est installé rue des Boulets.
1897 : Piegoy et Carpentier apparaissent comme graveurs imprimeurs, à la même adresse.
1900 : Piegoy reste seul successeur de l'imprimerie Carpentier (G.) et Piegoy E.

Périodes ultérieures :
1909 : Léonie, Veuve Piegoy E., succède à son mari, à la même adresse.
1918 : Le 15 juin, le 99, rue des Boulets est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands, ce qui vaudra à Léonie Piegoy, propriétaire mitoyenne, de bénéficier de dommages de guerre.
1923 : La société Veuve Piegoy et R. Volland, lithographie, typographie est dissoute, et  la Veuve Piegoy poursuit seule l'activité.
1926 : Changement de raison sociale, les Imprimeries Piegoy, Haberschill et Sergent sont installées rue des Boulets.
1927 : Ultime phase, la dissolution de l'imprimerie industrielle et commerciale devenue Piegoy, Sergent et Cie, 
On le voit, l'adresse du 101, rue des Boulets, entre 1877 et 1927, soit pendant un demi-siècle, a servi de siège successivement à Souverain, Dellery, Carpentier, Piegoy, sa veuve et les associés de cette dernière.

Qu'en déduire pour ce qui nous concerne ?
Leboullanger a été actif jusqu'en 1889. Gérard Bidault date de 1887 et 1888 les premiers modèles du tire-bouchon "LE RAPIDE" de Leboullanger, lesquels préfigurent celui de Boué.
Jean-Baptiste Boué a lui été actif de 1882 à 1914, mais cette fourchette est trop large : notre étiquette comporte la marque déposée J.B.B. en cohérence avec la publicité J.B.B. de la même année 1888, postérieurement au départ de Crédot : nous sommes donc après 1888.
L'association Carpentier et Piegoy a été fondée entre 1884 et 1897 et s'est conclue au plus tard en 1900, avec la disparition de Carpentier. Là aussi la fourchette est trop large : ce tire-bouchon ne peut être antérieur à celui de Leboullanger, ni postérieur à la disparition de Carpentier.


Notre tire-bouchon Jean-Baptiste Boué remonte donc à la période courant entre 1888 et 1900. 
Une étiquette peu bavarde a parlé !


-/-


Tout n'est pas résolu pour autant. 
J'espère en vos contributions pour préciser davantage encore la période de fabrication de ce tire-bouchon.
Il faudrait pour cela réussir à fixer les débuts de l'association Carpentier & Piegoy, graveurs imprimeurs : peut-être ces débuts sont-ils beaucoup plus proches de 1897, ce qui nous permettrait de réduire sensiblement la fourchette d'incertitude ?
Les renseignements biographiques sur ces deux personnages clés seraient aussi intéressants à connaître


Je publierai bien sûr vos contributions.



M



mercredi 2 mars 2022

BIBLIOGRAPHIE 61 : WIE DER INHALT IN DIE FLASCHE KOMMT - Roland BALDINGER

 
Amis lecteurs, bonsoir !


Voici une nouvelle fiche bibliographique pour vous présenter un livre assez extraordinaire :

Wie der Inhalt in die Flasche Kommt
par Roland Baldinger

Soit en français : 
Comment le contenu pénètre dans la bouteille


Il n'y a pourtant pas de tire-bouchon dans ce livre, deux lignes seulement l'évoquent, page 47 ! Mais le livre est une véritable bible pour qui s'intéresse au monde du vin.

L'auteur, Roland Baldinger, nous en offre une présentation en français :
"Sur le vin et la viticulture, sur les boissons en général il y a beaucoup de littérature
dans toutes les langues, mais le récit s’arrête à la porte de la cave.
Ce qui se passe lors de la préparation et de la mise en bouteille avant que nous puissions déguster le contenu de la bouteille n’est guère documenté, à l’exception de chapitres complémentaires dans des ouvrages spécialisés.
Ce livre vise à combler cette lacune : il traite de l’embouteillage des boissons entre 1850 et 1970 et s’adresse aussi bien aux particuliers intéressés qu’aux professionnels travaillant dans des entreprises ou des écoles spécialisées. L’auteur a consacré plus de 40 ans de sa vie professionnelle à ce sujet et présente aujourd’hui une synthèse de toutes les sources dont il dispose."

Vous apprendrez dans le livre de Roland Baldinger tout ce qui a trait aux machines et à leur évolution, qu'il s'agisse des laveuses de bouteilles, des remplisseuses, des boucheuses, des capsuleuses, des étiqueteuses, des pompes... vous vous arrêterez longuement devant les publicités d'époque, les gravures de catalogues anciens, les schémas, les photographies et ne pourrez en sortir que durablement impressionnés !



Verschliesser / Bouchonneuses


Si le sujet vous intéresse, alors il faut absolument acheter ce livre, directement auprès de l'auteur ! 
Vous allez y passer beaucoup de temps et y trouver grand intérêt !


Voici ma fiche bibliographique :






Bonne lecture,



M



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