dimanche 28 mai 2023

ENIGMA N° 77 : COCORICO, NOUS SAVONS QUI EST KEHRIG !

 
Amis lecteurs, bonjour !


ENIGMA N° 77 : COCORICO, NOUS SAVONS QUI EST KEHRIG !


Ma dernière énigme,


n'a pas provoqué une avalanche de réponses, mais nous avons bien progressé, particulièrement grâce aux recherches de Bernard Devynck !






Un tire-bouchon nommé KEHRIG


Bernard Devynck est un collectionneur d'objets du vin, parmi lesquels, bien sûr, le tire-bouchon tient une grande place ; c'est aussi un chercheur infatigable qui sait la valeur des vieux papiers, véritables mines de renseignements.

Il s'est cette fois complètement pris au jeu, ce qui me permet de m'effacer au maximum derrière les courriels et photos qu'il m'a adressés.


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18 mai 2023 : premier courriel de Bernard Devynck


Je viens de prendre connaissance de ton ENIGMA N° 77 et j'avoue avoir eu un énorme coup d'adrénaline. Pourquoi ? Simplement parce que tu m'as coupé l'herbe sous le pied à propos de KEHRIG pour lequel j'avais en projet imminent de te proposer mon énigme. Mais du coup je vais essayer de contribuer à résoudre la tienne.

D'abord, je possède un ouvrage de H. KEHRIG intitulé "Le privilège des vins à Bordeaux", ouvrage que j'avais recherché pour expliquer une marque du même nom sur un objet appartenant à mon univers de la vigne et du vin.

Il s'agissait d'une pince bordelaise, appellation courante, mais également connue autrefois sous le nom de marteau à déguster. Cet outil à usages multiples était prisé des vignerons, maitres de chais et également courtiers/négociants en vin pour prélever les échantillons : une vrille ou foret dans l'une des branches marteaux, un marteau pour enfoncer les faussets, une tenaille crantée pour les enlever et une assette tranchante pour les araser. Mais ce n'est pas mon énigme, revenons à la tienne.



Marteau à déguster, une face marquée H. KEHRIG



Le même, éclaté ; la deuxième face est marquée BORDEAUX


Nous avons donc en commun deux objets estampillés H. KEHRIG. L'activité principale de KEHRIG n'était pas d'être écrivain, mais industriel dans les appareils de cave, avec une installation rue Notre Dame à Bordeaux. Mes collections de vieux documents, factures, catalogues... m'ont permis de vérifier la présence de cette entreprise en 1869 (mais peut-être était-elle là avant…), 1879, 1893 et  jusqu'en 1928 où KEHRIG apparaît comme agent à Bordeaux des Etablissements SEITZ.



Entêtes factures et catalogue SEITZ de 1928.


Je n'ai pas d'autre éléments, sinon que je me souviens avoir lu, mais ne retrouve pas la source, qu'il avait été président ou membre fondateur d'une association d'industriels, écrivait régulièrement dans la revue de cette association, ce qui justifie son ouvrage dans le cadre d'études et recherches.


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21 mai 2023, deuxième courriel de Bernard Devynck


En continuant mes recherches sur les sites de ventes en ligne, je suis tombé sur une cannelle bordelaise, avec marquage sur la clé H. KEHRIG BORDEAUX, mais bien sûr pas de sa fabrication.



Annonce vue sur leboncoin.fr
marquage H. KEHRIG BORDEAUX


Ton ENIGMA m'a permis de trouver en compulsant mes vieux documents, catalogues et autres, que la rue Notre Dame à Bordeaux avait concentré plusieurs opérateurs de cette activité de matériel et outillage de cave : C. BITARD aux 137 et 142, G. PEPIN et fils aux 110 et 112.

Gallica, la banque de données de la BnF, m'a permis de retrouver l'année de son décès : 1933, mais cette recherche reste à approfondir.



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Intermède généalogique


L'année du décès donnée par Bernard m'a aidé à identifier le "bon" KEHRIG : il s'agit de Henry Victor KEHRIG.

Henry Victor KEHRIG
Né le 1er avril 1848 à Bordeaux.
Décédé le 9 mars 1933 à Bordeaux, à l'âge de 85 ans.
Publiciste, Fondateur de la Feuille Vinicole de la Gironde. Chevalier de la Légion d'honneur.
Marié le 5 mars 1870 avec Jeanne-Alice ARCHAMBEAUX (1849 - ?) dont il a eu huit enfants : Robert, Raymond-André-Henri, Pierre-Jules-Louis, Louise-Léopoldine-Madeleine, René, Paul, Maurice-Emile-Jean et Jean Jacques.

J'ai communiqué ces éléments à Bernard en précisant ne pas avoir réussi à accéder à l'adresse de Henry Victor KEHRIG, ni à trouver trace d'une activité de fabricant ou de grossiste, notamment en tire-bouchons...


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23 mai 2023, troisième courriel de Bernard Devynck


J'avais moi aussi en mémoire que KEHRIG, en plus de cette facette d'auteur déjà évoquée, était connu comme directeur du "Journal vinicole et viticole, agricole et scientifique". Voici le déblocage !
Je savais posséder un bouquin qui apporterait clarté et solution. Il s'agit d'un livre auquel je me réfère souvent : "Outils des vignerons et tonneliers du Bordelais" (Presses Universitaires de Bordeaux) de Jean-Pierre Hiéret, par ailleurs conservateur au Musée d'Aquitaine à Bordeaux. Et j'ai trouvé en page 216, consacrée à Henri Kehrig, deux représentations d'annonces commerciales confirmant son adresse professionnelle au 45 rue Notre Dame, comme figurant sur mes documents précédents.
J'ai aussi trouvé, page 85, l'illustration d'un pal injecteur, sorte de grande seringue utilisée dans la lutte contre le phylloxéra pour injecter du sulfure de carbone dans le sol (j'en possède un, mais de fabrication des Ets BERTHOUD, marque encore connue de nos jours).



Pal injecteur BOITEAU
Marque de distributeur Maison H. KEHRIG, Fils Successeur


Mais celui figurant dans le livre et de production girondine, est intéressant pour nous, car en dessous de la plaque du constructeur est apposée celle du distributeur, Pierre KEHRIG Fils Successeur, et donc en fonction de la généalogie que tu as retrouvée, il ne peut s'agir que de Pierre Jules Louis KEHRIG (1879-1955).

Et Bernard de conclure : 
Quel chemin parcouru depuis le 19 mai !


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Ce fut un vrai plaisir d'échanger avec celui qui est le véritable rédacteur de cet article.
Merci à tous ceux qui se sont intéressés à cette énigme, et plus particulièrement à Bernard, pour ses recherches, pour avoir mis  sa documentation à notre disposition et pour nous avoir présenté des outils viticoles peu connus aujourd'hui : le marteau à déguster, la cannelle bordelaise et le pal injecteur !

Enfin, à défaut d'en connaître le géniteur, nous savons maintenant qui distribuait mon tire-bouchon :
Cocorico, Kikeriki, nous savons qui est KEHRIG !



M


vendredi 19 mai 2023

ENIGMA N° 77 : QUI EST KEHRIG ? KEHRIG EST QUI ? KIKERIKI ??

 

Amis hélixophiles, bonjour !


Je vous propose ce matin une toute petite énigme :


ENIGMA N° 77 : QUI EST KEHRIG ? KEHRIG EST QUI ? KIKERIKI ??

Qui est KEHRIG ? KEHRIG est qui ? ... Le titre sonne un peu comme KIKERIKI, l'équivalent allemand de notre cocorico, non ?


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Nous étions le 1er mai dernier à la brocante de Chambord, dans le parc du prestigieux château.




Aidant des amis à tenir leur stand, je n'ai guère eu le temps de chiner. J'ai pu cependant m'évader quelques instants prétextant besoin urgent et grande soif pour me rendre à la buvette...
Et sur le chemin, j'ai trouvé un canon (imbuvable, celui-là !) : une réplique ancienne, en bronze, du canon utilisé par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales à partir du XVIIe siècle.



Réplique du canon de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales



Bouche marquée de poudre



Lumière et insigne VOC pour Verenigde Oost-Indische Compagnie


... et deux tire-bouchons, ceux de gauche sur la photo :
- l'hélice, achetée à cause d'une inscription que je ne réussissais pas à déchiffrer, mais il s'agissait en fait d'un Boileau, marqué A.P. Bté S.G.D.G. dans un ovale,
- et le tire-bouchon à poignée massive de corne noire, pour son bel état et son équilibre.





... j'ai acheté le troisième le lendemain sur le chemin du retour : une harpe de petites dimensions (6 cm fermée), à quatre outils.


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Où est l'énigme ? me direz-vous.


L'énigme ne concerne pas le canon, même si je serais très heureux d'en apprendre un peu plus à son sujet : selon le vendeur, ce canon modèle réduit pouvait être utilisé et tirer à l'occasion de fêtes locales ?


Non, l'énigme concerne le tire-bouchon à poignée de corne : 







Si la facture est indéniablement française, le marquage sème le doute : KEHRIG ou peut-être KEHRIC. Mes recherches m'ont permis d'identifier un auteur intéressant : Henri KEHRIG, à qui on doit l'ouvrage Le privilège des vins de Bordeaux jusqu'en 1789, mais pas d'établir un lien avec notre tire-bouchon.
J'ai aussi trouvé un village nommé KEHRIG en Allemagne, ce qui m'a conduit à demander son aide à notre ami Reinhold Berndt, spécialiste s'il en est des tire-bouchons allemands :
"Ma question concerne le tire-bouchon à la poignée en corne noire : il pourrait sembler français, mais il est marqué KEHRIG, et le seul KEHRIG que j'ai trouvé est le nom d'un village allemand proche de Mainz-Coblenz. Saurais-tu m'en dire un peu plus ?"
Mais la réponse de Reinhold a été catégorique :
"Le tire-bouchon avec le "chapeau de Napoléon" n'est définitivement pas allemand. De tels manches n'ont pas été fabriqués en Allemagne. La spirale du tire-bouchon est également typique de la France en tant que pays d'origine. !00 % de certitude. L'estampille est probablement KEHRIC. Et ce nom se retrouve également en France."


Alors, KEHRIG ou KEHRIC ?
Un fabricant de tire-bouchons de ce nom vous est-il connu ? Ou peut-être un négociant, en vins ou en tire-bouchons ?


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Je ne manquerai pas de publier vos propositions concernant ce mystérieux marquage et/ou celles qui concerneraient mon petit canon !



M




 

samedi 13 mai 2023

BIBLIOGRAPHIE 63 : PETITE FERRONNERIE ANCIENNE PAR EDGAR FRANK

Amis lecteurs, bonjour !


J'ai évoqué dans un précédent article un tire-bouchon adjugé 5 000,00 € (+ frais) lors de la vente "TRANSVERSALES" organisée par la Maison Prunier le 27 novembre dernier.
La description du tire-bouchon renvoyait à un "modèle identique dans la collection Edgar Frank, Petite ferronnerie ancienne, Edition Self, 1948"  et je me suis donc mis en quête et ai fini par trouver ce livre que je vous présente aujourd'hui :


BIBLIOGRAPHIE 63 : 
PETITE FERRONNERIE ANCIENNE PAR EDGAR FRANK


Voici ma fiche bibliographique :





Le livre a 75 ans, deux ans de plus que moi et, comme moi, il est un peu décati !
Les feuilles en sont quelque peu jaunies et la reliure est défaillante, mais le contenu est intact et irremplaçable... comme moi ??

L'auteur n'est pas présenté, sinon comme un passionné du "royaume du fer". Edgar Frank était admiratif du travail des anciens fèvres (nos forgerons), ferronniers, serruriers, couteliers... au point de collectionner pendant 40 ans les objets anciens faits de fer. C'était aussi un chercheur infatigable, ayant couru musées et collections particulières de toute l'Europe et lu tout ce qui avait trait à sa passion : la bibliographie de fin d'ouvrage est précieuse et le Secq-des-Tournelles y tient bonne place.

L'ouvrage présente les corporations, associations très fermées visant à limiter la concurrence. L'auteur souligne l'importance, la longueur et la qualité de la formation des apprentis, comme la précision des statuts de chaque métier. Suit une description de l'outillage ancien : enclume, marteaux, martinets... et du travail : forger, battre, estamper, tremper, percer, ciseler, damasquiner... pour livrer aux clients les serrures et objets d'usage domestique, mais aussi outils, instruments de mesure ou de chirurgie. Les planches présentent les objets retenus par Edgar Frank : marteaux, scies, compas, pieds à coulisse ou de roy, ciseaux, couteaux, serrures, cadenas et clés...

Les premiers tire-bouchons ou early corkscrews, pour reprendre la formule de Bert Giulian, souvent du XVIIIe siècle, sont présents sur plusieurs planches : 

- l'outil évoqué lors de la vente Prunier, planche 75 : un poinçon de couturière, selon l'auteur :



Planche 75 : Etui à ciseaux, dés, poinçons, navettes, mesures


- des outils combinés, planche 9 :



Planche 9 : Outils combinés, sifflets de chasse, mesures à poudre


- des briquets, planche 67 :



Planche 67 : Pipes, briquets, boîtes à amadou


- des casse-noix et tire-bouchons mêlés des XVIIIe, XIXe, voire début du XXe siècle (Pecquet, Gagnepain), planche 71 :



Planche 71 : Casse-noix, tire-bouchons


- des cachets, sceaux et tire-bouchons, planche 83 :



Planche 83 : Cachets, sceaux et tire-bouchons



Au total, Edgar Frank nous offre une documentation photographique précieuse que chacun pourra utiliser pour identifier ses propres trésors. 

Voici un large extrait du paragraphe consacré aux tire-bouchons, page 101 (forme originelle conservée) :
"Le cachet n° 422 de la planche 83 est combiné avec un tire-bouchons ; le fait de créer des ustensiles multiples date d'assez loin [...] Beaucoup de tire-bouchons sont combinés avec d'autres outils, et leurs variétés sont infinies. Il y en avait aux XVIIe et XVIIIe siècles qui comportaient des sifflets et des fusils à aiguiser les couteaux. Un très grand nombre était muni de gaines pour permettre de les porter dans la poche et quelques-uns de ceux-ci étaient richement ciselés et dorés. Quelquefois, la gaine une fois dévissée pouvait se glisser dans un anneau sur l'extrémité supérieure de l'instrument et était perpendiculaire avec lui, pour former la poignée. D'autres sont munis de poignées fixes en fer ou en bronze ciselé. Des grappes de raisin et des poissons étaient les motifs favoris.
La présence du raisin n'a besoin d'aucune explication ; c'est peut-être parce que les poissons sont censés boire beaucoup qu'on les a choisis si fréquemment pour agrémenter les tire-bouchons. Il y en avaient aussi à cages, qui épousaient les goulots des bouteilles et, vers la fin du XVIIIe siècle, on en fabriquait à vis pour extraire les bouchons sans effort."


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Edgar Frank n'est pas un spécialiste des tire-bouchons d'où quelques anachronismes ou des commentaires surprenants, comme celui sur les poissons...
Il a cependant su dater le début de l'aventure des tire-bouchons au XVIIe siècle.


Bonne lecture !



M

mardi 9 mai 2023

VENTES "EN LIVE" ET COÛTS D'EXPEDITION

 
Amis blogueurs, bonsoir !


Un achat récemment réalisé "en live" justifie l'article du jour :

Ventes "en live" et coûts d'expédition


Regardant avec intérêt les alertes d'Interenchères, j'avais porté mon dévolu sur un tire-bouchon Gagnepain à poignée en bronze argenté, au décor végétal, proposé dans son écrin d'origine.




L'objet n'était pas d'une grande rareté, mais l'état était quasi parfait, et la boîte-écrin était un plus incontestable.

La vente eut lieu le 28 février 2023 à Vire, dans le département du Calvados, dans un Hôtel des ventes honorablement connu.





Et j'eus le plaisir de gagner l'enchère pour une adjudication très raisonnable de 90,00 €. 




A ce prix marteau s'ajoutaient évidemment les frais, ici de 22,8 %, ainsi que la commission Interenchères de 3 % pour un total de 113,76 €.


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Il ne me restait plus qu'à gérer l'expédition de ce petit objet... problème dont j'avoue ne m'être guère soucié avant la vente.
Contacté, le personnel de l'Hôtel des ventes m'expliqua ne pas être en mesure de procéder à l'expédition et me communiqua une liste de trois transporteurs et de deux sociétés de messagerie auxquels je pouvais m'adresser.
J'essayai bien avant de les contacter de rechercher parmi mes relations si quelqu'un ne pourrait pas aller chercher mon lot et me l'envoyer, ce que j'avais eu moi-même l'occasion de faire pour d'autres.
Mais le Calvados est à 700 kilomètres de chez moi et je n'ai pas trouvé, du moins dans les délais !

J'ai donc sollicité un des transporteurs suggérés. Ce professionnel gérait plutôt des acheminements de grosses pièces, mais accepta de récupérer mon lot et de me l'envoyer, sans toutefois pouvoir me dire encore ce que ça me coûterait. Un mois et deux relances plus tard, le même me dit avoir trouvé porte fermée à deux reprises et me demanda d'intervenir...
A l'Hôtel des ventes on m'expliqua que la solution choisie n'était pas la mieux adaptée et qu'il était préférable de solliciter une des entreprises de messagerie reconnues par Interenchères. 
J'indiquai donc renoncer aux services de mon transporteur et demandai un devis à une des entreprises conseillées, en voici un extrait :

"Bonjour,
Nous vous remercions de votre demande pour le traitement de votre bordereau  [...]
Notre prestation consiste à récupérer votre lot au sein de la salle des ventes, à le contrôler (correspondance N° lot et N° bordereau).
Nous réalisons l'emballage sous film bulles pour la protection (petites et grosses si nécessaire), des chips si nécessaire, et des calages complémentaires. Nous mettons sous carton double cannelure neuf agréé par les transporteurs. 
Nous effectuons l'expédition via notre gamme de transporteur (UPS, TNT, FEDEX, DHL, GLS, Chronopost) suivant le poids et la destination. Toutes nos expéditions se font avec suivi et signature.
L'assurance de base incluse dans cette offre couvre une valeur de 5,50 €/kg limitée à 85.00 €.
Une assurance optionnelle est proposée si vous le souhaitez en sus de notre proposition qui couvre 100% de votre bordereau. Nous vous transmettons son montant sur simple demande.

Notre prestation: 
Participation aux frais d'enlèvement et de contrôle : 13.00 €HT
Fourniture emballage, manutention :17.12 €HT
Expédition avec suivi : 23.97 €HT

Sans assurance complémentaire, TOTAL : 54.09 €HT,  soit 64.91 €TTC."

64,91 € TTC... vous avez bien lu !

Je payai, mais fis part de mon étonnement devant la somme demandée.
Réponse : 
"Notre offre est estimative,, pour être réactif, nous n'allons pas voir les objets avant de réaliser les devis. Dans le cas où exceptionnellement , l'objet n'est pas comme nous l'avons prévu, nous pouvons adapter le tarif [...] 




[Pour cette boîte] Je peux vous proposer un prix de 49 €TTC."

Encore cher, mais mieux, et la différence me serait reversée.
Pour autant, le tire-bouchon n'arrivait toujours pas. Je rappelai donc la messagerie pour apprendre qu'il avait été pris en charge entre-temps par le transporteur initialement pressenti !

La messagerie accepta de me rembourser la totalité de mon règlement, tandis que le transporteur finit enfin par m'envoyer l'objet convoité moyennant un forfait de 36,00 €.


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Je m'en tire donc bien même si le parcours fut long et laborieux, et mon addition est finalement retombée de 178,67 € à 149,76 €.
Mais 178,67 €, c'était le double du prix d'adjudication !
Je crois que la leçon me sera profitable et que j'anticiperai mieux la question de l'expédition avant d'enchérir "en live" !



M

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