Amis lecteurs, bonjour !
Solution proposée pour notre ENIGMA N° 41 :
un écarteur pour mettre en place les joints ou rondelles de caoutchouc nécessaire à la fermeture des bocaux de conserve.
Gérard est le seul lecteur à nous avoir fait une proposition. Voici l'essentiel de son message :
"Ton objet mystérieux servait à mettre en place les rondelles de caoutchouc sur les couvercles des bocaux de conserve. Ma grand-mère, décédée depuis trente ans, avait le même. Peut-être pourrais-tu le retrouver sur un vieux catalogue Manufrance ?"
Selon cette version, l'ustensile servait donc à mettre à leur place les joints ou "rondelles" de caoutchouc, a priori récalcitrants, afin d'assurer l'étanchéité indispensable à la stérilisation.
L'utilisation était la suivante :
- la rondelle de caoutchouc était d'abord posée sur le couvercle retourné,
- l'extrémité de notre ustensile était ensuite positionnée au centre de ce couvercle,
- une pression exercée sur le manche écartait les quatre branches jusqu'à tendre et mettre en place la rondelle de caoutchouc sur le rebord du couvercle,
- il n'y avait plus qu'à refermer le bocal et à le brider avec l'étrier pour commencer la stérilisation.
"Ton objet mystérieux servait à mettre en place les rondelles de caoutchouc sur les couvercles des bocaux de conserve. Ma grand-mère, décédée depuis trente ans, avait le même. Peut-être pourrais-tu le retrouver sur un vieux catalogue Manufrance ?"
Selon cette version, l'ustensile servait donc à mettre à leur place les joints ou "rondelles" de caoutchouc, a priori récalcitrants, afin d'assurer l'étanchéité indispensable à la stérilisation.
L'utilisation était la suivante :
- la rondelle de caoutchouc était d'abord posée sur le couvercle retourné,
- l'extrémité de notre ustensile était ensuite positionnée au centre de ce couvercle,
- une pression exercée sur le manche écartait les quatre branches jusqu'à tendre et mettre en place la rondelle de caoutchouc sur le rebord du couvercle,
- il n'y avait plus qu'à refermer le bocal et à le brider avec l'étrier pour commencer la stérilisation.
Cette proposition est similaire à celle que m'avait faite un chineur rencontré le jour de mon achat. J'étais alors resté dubitatif faisant valoir que le diamètre d'écartement restait limité et ne pouvait correspondre aux bocaux actuels, à ouverture très large. Mon interlocuteur m'avait alors rappelé que les bocaux du début du XX° siècle ressemblaient davantage à des bouteilles et avaient alors un col étroit.
C'était fréquemment le cas en effet. Ainsi dans la région lorraine, nombre de bocaux de la verrerie des Islettes dans la Meuse, marqués "L'IDEALE", ou de la verrerie de Gironcourt-sur-Vraine dans les Vosges, marqués "LA LORRAINE", avaient une telle forme.
C'était fréquemment le cas en effet. Ainsi dans la région lorraine, nombre de bocaux de la verrerie des Islettes dans la Meuse, marqués "L'IDEALE", ou de la verrerie de Gironcourt-sur-Vraine dans les Vosges, marqués "LA LORRAINE", avaient une telle forme.
J'ai essayé de mettre en pratique les conseils reçus et de tester notre objet sur deux bocaux, l'un ancien à couvercle indépendant et étrier, l'autre plus actuel à charnière : le moins que je puisse dire est que ce n'est pas complètement convaincant !
Mais peut-être n'ai-je pas fait comme il aurait fallu faire ?
Comme me l'avait suggérait Gérard, j'ai aussi recherché notre objet dans les anciens catalogues Manufrance que je possède, ceux de 1912, 1928 et 1948 notamment : pas plus de succès qu'avec Google Images.
Si l'utilisation est celle indiquée, le mode d'emploi reste à trouver. Et le nom et l'identification du fabricant sont toujours inconnus.
Encore un effort, amis lecteurs !
M
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