Amis hélixophiles, bonsoir !
Je vous propose aujourd'hui d'évoquer la grande réderie d'Amiens.
La Braderie de Lille ayant été annulée, les craintes étaient grandes de voir la Réderie d'Amiens connaître le même sort.
Les responsables ont choisi d'assumer en renforçant au mieux les mesures de sécurité.
Des obstacles avaient été mis en place aux différentes entrées, les véhicules des brocanteurs étaient parqués à l'extérieur de la zone de brocante, les forces de sécurité étaient très présentes... Et la réderie s'est parfaitement déroulée pour la plus grande satisfaction des commerçants d'Amiens, des 2500 brocanteurs du jour et... des dizaines de milliers de chineurs souvent venus de très loin !
Avec probablement un "effet report" : les professionnels privés de la braderie de Lille sont venus nombreux à Amiens et leurs stands étaient mieux achalandés que jamais.
Pour nous, Amiens est loin. Et les hôtels étaient tous complets, mais nous fûmes chanceux - nouvelle économie oblige - de trouver un hébergement chez l'habitant, à quelques pas du quartier des Halles.
Notre départ dès potron-minet en fut facilité et c'est dans la nuit finissante que nous commençâmes à chiner ... le ventre vide !
La première boulangerie fut la bonne : un café, un croissant plus tard... nous étions opérationnels.
Nous n'étions pourtant pas les premiers : les affaires avaient commencé dès 04 heures du matin !
Les chineurs étrangers étaient opérationnels aussi.
Grands utilisateurs du téléphone portable, ils photographiaient beaucoup, mais le plus souvent leurs écrans leur servaient à afficher les prix proposés.
Sous un ciel changeant et malgré quelques averses, nous avons arpenté des kilomètres de rues dans ce beau quartier des Halles, été attirés par le spectacle des gens autant que par la diversité ou l'incongruité des objets proposés.
Nous avons lié conversation avec de parfaits inconnus, échangé avec de savants brocanteurs, noué des "contacts utiles", parlé styles et tendances, métiers disparus et vêtements anciens... tout autant que de la dure réalité du moment !
Nous avons apprécié les excellentes frites arrosées de vinaigre (!) de la Maison Nicolas...
La friterie Nicolas : une bonne adresse !
Nous nous sommes étonnés de retrouver à Amiens des chineurs vus à des centaines de kilomètres de là, avons été heureux d'y revoir Valérie et Raynald, trop rares amis brocanteurs.
Nous avons discuté les prix avec un bonheur inégal et même fait de petits achats...
Pendant que mon épouse achetait des vêtements de nouveaux-nés aujourd'hui centenaires, je payais - un peu cher - une feuille de boucher fin XIX° siècle à la silhouette de cheval, y ajoutais d'anciens inhalateurs, des clés XVIII° siècle, et bien sûr quelques tire-bouchons :
... Mais je regrette de ne pas avoir acheté l'Histoire du Luminaire depuis l'époque romaine jusqu'au XIXè siècle d'Henry-René d'Allemagne, l'auteur du catalogue du musée Le Secq des Tournelles à Rouen.
Et j'avoue aussi avoir complètement échoué dans ma quête de catalogues anciens de quincaillerie !
Les chineurs étrangers étaient opérationnels aussi.
Grands utilisateurs du téléphone portable, ils photographiaient beaucoup, mais le plus souvent leurs écrans leur servaient à afficher les prix proposés.
Météo instable...
Sous un ciel changeant et malgré quelques averses, nous avons arpenté des kilomètres de rues dans ce beau quartier des Halles, été attirés par le spectacle des gens autant que par la diversité ou l'incongruité des objets proposés.
Nous avons lié conversation avec de parfaits inconnus, échangé avec de savants brocanteurs, noué des "contacts utiles", parlé styles et tendances, métiers disparus et vêtements anciens... tout autant que de la dure réalité du moment !
Nous avons apprécié les excellentes frites arrosées de vinaigre (!) de la Maison Nicolas...
La friterie Nicolas : une bonne adresse !
Nous nous sommes étonnés de retrouver à Amiens des chineurs vus à des centaines de kilomètres de là, avons été heureux d'y revoir Valérie et Raynald, trop rares amis brocanteurs.
Nous avons discuté les prix avec un bonheur inégal et même fait de petits achats...
Pendant que mon épouse achetait des vêtements de nouveaux-nés aujourd'hui centenaires, je payais - un peu cher - une feuille de boucher fin XIX° siècle à la silhouette de cheval, y ajoutais d'anciens inhalateurs, des clés XVIII° siècle, et bien sûr quelques tire-bouchons :
Ma chine à Amiens
... Mais je regrette de ne pas avoir acheté l'Histoire du Luminaire depuis l'époque romaine jusqu'au XIXè siècle d'Henry-René d'Allemagne, l'auteur du catalogue du musée Le Secq des Tournelles à Rouen.
Et j'avoue aussi avoir complètement échoué dans ma quête de catalogues anciens de quincaillerie !
Pour en revenir aux modestes tire-bouchons que j'ai chinés, vous aurez reconnu sans peine le deuxième, le troisième et le sixième :
- le Boy-Scout, d'Alexandre Boy, clone du brevet italien de Vogliotti,
- le publicitaire Paris-Médoc d'Alphonse Crédot,
- et le Débouchtout de Jules Bart, dans sa première version à tête en laiton.
Les trois autres intriguent davantage :
- le premier en partant de la gauche est un tire-bouchon à hélice, non identifié, qui surprend par sa tête à la forme inhabituelle,
- le quatrième, à poignée de bois, est bien marqué "Véritable Scipion" et "Marque déposée" et est frappé du logo (six pions en tas) d'Aristide Justeau : je ne connaissais que le modèle à large poignée de bois, celui-ci me semble inconnu,
- le cinquième, au fût de laiton muni d'un disque cranté et à la poignée en os, est très beau : peut-être français, dans la manière des Delaporte et des Pecquet ?
Mais peut-être pourrez-vous m'en dire plus ?
La fête n'aurait pas été complète sans la rencontre de Stéphane Terrières :
Stéphane, un personnage : taillé pour le théâtre, animateur, dynamique, volubile, au rire et à la voix de stentor !
Mais aussi un Stéphane "à qui on ne la fait pas", brocanteur savant en toutes choses et prompt à renseigner, brocanteur aguerri à l’œil toujours en éveil... un pro !
Une vraie belle conclusion : nous pouvions repartir satisfaits de notre journée !
M
- le Boy-Scout, d'Alexandre Boy, clone du brevet italien de Vogliotti,
- le publicitaire Paris-Médoc d'Alphonse Crédot,
- et le Débouchtout de Jules Bart, dans sa première version à tête en laiton.
Les trois autres intriguent davantage :
- le premier en partant de la gauche est un tire-bouchon à hélice, non identifié, qui surprend par sa tête à la forme inhabituelle,
- le quatrième, à poignée de bois, est bien marqué "Véritable Scipion" et "Marque déposée" et est frappé du logo (six pions en tas) d'Aristide Justeau : je ne connaissais que le modèle à large poignée de bois, celui-ci me semble inconnu,
- le cinquième, au fût de laiton muni d'un disque cranté et à la poignée en os, est très beau : peut-être français, dans la manière des Delaporte et des Pecquet ?
Mais peut-être pourrez-vous m'en dire plus ?
La fête n'aurait pas été complète sans la rencontre de Stéphane Terrières :
Avec l'ami Stéphane...
Stéphane, un personnage : taillé pour le théâtre, animateur, dynamique, volubile, au rire et à la voix de stentor !
Mais aussi un Stéphane "à qui on ne la fait pas", brocanteur savant en toutes choses et prompt à renseigner, brocanteur aguerri à l’œil toujours en éveil... un pro !
Une vraie belle conclusion : nous pouvions repartir satisfaits de notre journée !
M
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