Amis bloggers, bonjour !
Voici trois trouvailles réunies sous un même titre :
Etranges bouteilles, étrange tire-bouchon.
Le printemps n'est pas loin et les affaires reprennent :
Le même jour, une première bouteille trouvée en Lorraine m'a été offerte par un ami, l'autre m'est venue de Béziers, tandis qu'un tire-bouchon filant à tire-d'aile depuis Bordeaux est venu doucement atterrir sur mon bureau.
Une bouteille géante, une naine et un tire-bouchon
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Une bouteille à truffes non ouverte ?
Elle est pleine et bouchée au liège, mais pour le contenu nous en sommes réduits aux suppositions ; le verre très sombre nous oppose son opacité. Nous ne courrons cependant guère de risques : il s'agit très certainement d'une bouteille à truffes, non ouverte.
Le bouchon de liège est bien en place, et malgré son aspect artisanal, obture encore parfaitement cette bouteille : ce qui en fait un précieux témoignage historique.
"Depuis le XVIIIème siècle, les bouteilles à truffes se caractérisent par leur forme cylindrique tronconique dont l'embouchure est plus étroite que le fond. Les truffes entières ou pelées étaient introduites seules dans le flacon, que l'on fermait avec un bouchon de liège. Place ensuite à la stérilisation (appertisation) et au cachetage à la cire. La conserve préparée de cette façon était capable de voyager très loin (Paris et même la Russie). Cependant, les pertes étaient nombreuses. C'est pourtant le meilleur moyen de conserver les truffes longtemps sans se dessécher ni se putréfier."
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Elle est soufflée, avec quelques bulles dans le verre, sans "couture" de moule et a un cul foncé à la boule. Le goulot est légèrement de travers et bordé d'un cordon de verre ou string rim appliqué à chaud à l'aide d'une cordeline. Ni tout à fait cylindrique, ni parfaitement symétrique, elle mesure 42 cm de hauteur et a un diamètre moyen de 13,5 cm. Sa masse vide est de 1200 grammes seulement, alors que sa capacité est d'environ 3,7 litres.
On peut d'ailleurs déceler en dessous de l'épaulement des traces de colle d'une ancienne étiquette d'un format d'environ 6 x 4 cm, ce qui tend à confirmer cette datation XIXe siècle.
Il ne peut s'agir d'un Jéroboam (4 bouteilles de 0,75 litre, soit 3 litres) ni d'un Réhoboam (6 bouteilles de 0,75 litre, soit 4,5 litres).
Il ne s'agit pas non plus d'un équivalent, multiple ou sous-multiple du gallon britannique ou gallon impérial, établi à un peu plus de 4,5 litres (4,546 09 litres exactement) en 1824.
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