Amis lecteurs, bonsoir !
J'avais commencé d'écrire un article que je voulais consacrer à Patrick Bordat, mais le Who's Who attendra encore un peu, l'actualité commande : Patrick vient de vivre une aventure dont chacun d'entre nous rêverait.
En voici le récit, écrit à quatre ou six mains :
QUAND LA REALITE DEPASSE LA FICTION :
PATRICK BORDAT, HELIXO-ARCHEOLOGUE !
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J'ouvrai le livre que j'ai écrit naguère,
Le tire-bouchon aux XVIIe et XVIIIe siècles,
Chrono-géographie d'une révolution en Occident
par le paragraphe suivant :
Mon texte était presque prémonitoire, on va le voir ; sauf que l'aventure que vient de vivre Patrick n'a rien d'un canular, elle...
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Patrick et son épouse Françoise possèdent une maison de vacances à Oléron depuis une bonne vingtaine d'années. Il y a quelques jours, Patrick s'est décidé à restaurer les bordures du jardin, et c'est à ce moment qu'il a aperçu un bouchon de liège dépassant de la terre !
Un peu étonné par cette présence, il a voulu l'enlever, sauf que...
... au bout du bouchon, il y avait un tire-bouchon !!
La suite m'a été racontée par Françoise :
"Incroyable, mais vrai : Patrick a déterré un tire-bouchon en jardinant à Oléron ! Est-ce un signe du destin ?"
Puis, en réponse à ma réaction émerveillée devant cette vraie trouvaille archéologique, elle a précisé :
"Oui, Patrick a aperçu un bouchon en liège et en le tirant, le tire-bouchon est apparu. Il pense que c'est un Pecquet et il n'en est toujours pas "revenu" ! Il lui reste donc un bon nettoyage."
J'aurais bien suggéré de le laisser "dans son jus" et d'en faire des photos reconstituant le moment de la trouvaille, mais trop tard, notre impatient Patrick lui avait déjà fait une première toilette. Cette toilette nous permet cependant d'apprécier le bon état de conservation du tire-bouchon, au terme d'un séjour d'un siècle sous terre : les plaquettes de corne sont toujours en place sur la poignée et les pales de l'hélice, et l'anneau de serrage est bien présent sur le fût de la mèche.
Les collectionneurs auront reconnu le modèle référencé n° 2529 de Pecquet, déjà présent dans le catalogue de 1887, et présenté comme "à hélice deux branches, buffle, nickelé" :
Catalogue Pecquet - Janvier 1887
(Collection personnelle).
Mais, rebondissement postérieur à la publication ! Un commentaire anonyme, et donc peut-être de Lionel (?), sème le doute :
"Oui, belle trouvaille, mais que je risque de pondérer un peu. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un Pecquet, mais plutôt du modèle copié allemand. On peut le reconnaître à la bague au centre de l'hélice qui est légèrement évasée aux angles (nettement cylindrique pour le Pecquet). Cela reste une chouette histoire... !"
Dont acte, mais effectivement ça ne retire rien à l'histoire !
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Patrick est évidemment ravi de sa trouvaille, mais plus encore que du tire-bouchon Pecquet - ou non - il l'est d'avoir vécu une très belle histoire qu'il n'est pas près d'oublier et qu'il a bien voulu partager avec vous.
Merci Patrick !
M
Bravo pour cette belle histoire.
RépondreSupprimerFred et Martine
Une superbe trouvaille !!!
RépondreSupprimerChristophe
Oui, belle coïncidence et super trouvaille... dans le jardin d'un hélixophile !
RépondreSupprimerOui, belle trouvaille, mais que je risque de pondérer un peu. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un Pecquet, mais plutôt du modèle copié allemand. On peut le reconnaitre à la bague au centre de l'hélice qui est légèrement évasée aux angles (nettement cylindrique pour le Pecquet). Cela reste une chouette histoire...!
RépondreSupprimerMerci, cher Anonyme... Lionel ?
RépondreSupprimerJe transmets !