mardi 13 octobre 2020

LES PUCES DE CINEY OCTOBRE 2020


Amis lecteurs, bonjour !


Vous me manquiez un peu, mais le temps lui aussi me manquait…
Reprenons avec un reportage sur une très belle brocante belge :


Les Puces de Ciney, les 09, 10 et 11 octobre 2020.



L'affiche officielle et la confirmation



Il s'agit du plus grand déballage extérieur organisé en Belgique, avec 400 à 500 exposants annoncés. Cette édition était bien sûr placée sous le signe des mesures sanitaires anti-covid19 et faisait penser à un étrange carnaval où tous les participants porteraient le même masque !
Aller à Ciney, depuis la Lorraine où nous vivons, c'est une expédition : 170 kilomètres aller. Mais chiner à Ciney (et non pas ciné à Chimay !) vaut le déplacement : les stands présentent des accumulations d'objets anciens et de grande qualité. Et puis, en ces temps de pandémie, les brocantes sont devenues rares.
A Ciney, on rencontre aussi des amis, membres du Club Français du Tire-Bouchon, le rendez-vous est prisé des Bruxellois !
Les chineurs se déplacent plutôt le vendredi, même s'il m'est arrivé de faire là de bonnes affaires le dimanche après-midi.
Accompagné d'un ami, Carol, nous étions donc sur place, devant les grilles dont nous attendions l'ouverture, bien avant 10 heures ce vendredi. Nous partagions avec les quelques centaines de personnes déjà présentes le fantasme "d'être partout les premiers"... mais vous connaissez ça, bien sûr ! 
Enfin  et pour créer l'ambiance : il mousinait, comme on dit dans les Ardennes belges. Ou bien si vous préférez : il pleuvinait, pleuvassait, crachinait, brumassait… Bref : il bruinait.



Il mousinait…


Mais brocanteurs et chineurs belges sont organisés et déterminés : ils savent "se bâcher" et les stands ne disposant pas d'un abri sont aussi rares que les chineurs sans masque et chapeau.

Nous avons arpenté les allées, admiratifs devant la profusion, le surprenant, l'incongru, goûtant le télescopage des thèmes autant que l'humour des exposants…





Religion, sexe, travaux ménagers et fessée ?




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Et vos achats, me direz-vous ?
Carol a finement négocié une machine à calculer quasi-centenaire : la Scribola de Ruthard & Co, Stuttgart, 1922.



Machine Scribola, 1922


Une machine portable, nécessitant l'usage d'un stylet (lequel était encore présent dans la boîte), et qui n'est pas sans évoquer nos modernes terminaux de paiement. Carol l'a déjà ouverte et entend bien la restaurer entièrement !

De mon côté, pêche moyenne :



Ma petite récolte

 
- une affûteuse de lames de rasoir et un taille-crayon, tous deux en précieuse bakélite,
- un beau compas double, bien travaillé,
- un tire-bouchon RECORD, breveté par l'allemand Theodor Kämpf en 1926, en bon état et à prix modeste,
- un tire-bouchon à crémaillère et cloche de bronze, marqué LONDON PATENT et JD, rare version belge d'un tire-bouchon anglais breveté par Lund.

Mais l'essentiel était ailleurs…


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Nous ne pouvions que retrouver Monique et Bernard Lamot, Luc Bille, membres du C FTB, et leur ami Baudouin.



Baudouin, Bernard, Monique, Luc et Marc



Nos retrouvailles furent hélas aussi brèves que chaleureuses : ils étaient sur le départ !
Mais quelles belles trouvailles ils avaient faites :



Un magnifique couteau de cocher multioutils, 
un élégant tire-bouchon hollandais en argent
et quelques couteaux pour satisfaire à la demande…


Une bière plus tard, nous parcourions le hall des antiquaires, cernés par les meubles précieux, les tableaux anciens, les bijoux et même quelques tire-bouchons :



Ultime tire-bouchon, repéré par Carol, mais au prix prohibitif !



Il était temps de rentrer !


M


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