lundi 20 janvier 2014

LES PUCES DE METZ ET LES TECHNOCRATES




Amis chineurs, bonjour !


C'est un coup de gueule que j'ai envie de pousser aujourd'hui !

Ma chine à Metz samedi commençait avec un goût amer.
Des technocrates venaient d'inventer une nouvelle "usine à gaz" : dans des halls pourtant rarement remplis, la nouvelle formule voudrait amener les brocanteurs professionnels et particuliers à adopter une procédure de réservation par Internet, à régler leur emplacement par carte bancaire, à emprunter portails et circuits différents selon leurs statuts et leurs modes de règlement !

Regardez :















                                                                                        Comment ces technocrates peuvent-ils donc ignorer qu'une partie des vendeurs, surtout particuliers, ne peuvent ou ne veulent utiliser les technologies relevant de l'informatique et de la monétique ?
Pourquoi vouloir enregistrer autant d'informations, sinon à des fins liberticides ? 
L'objectif est-il de chasser les plus modestes ?

Les Puces ne doivent pas devenir une nouvelle administration !!!
Pourtant, comment douter qu'à les gérer de la sorte, on ne veuille les tuer !

Voilà, j'ai dit tout le bien que je pensais de ce nouveau et inutile règlement.


Ces dernières puces "à l'ancienne" ont heureusement été encore un bon moment : 
Belle marchandise : une magnifique boite à musique, des émaux, de l'art religieux, les années 70, le mobilier régional alsacien, deux ou trois beaux tableaux orientalistes...
Des rencontres agréables, des tranches de vie, des personnages excentriques, des galéjades...
Les langues étrangères : Allemand, Arabe, Anglais, Belge (?), Italien, Roumain...
Quelques prix à tomber par terre pour piéger je ne sais quel nabab pas venu ?
Le verre partagé trop tôt le matin...

Et ma petite chine ne m'a pas déçu :
- un tire-bouchon : celui-là, modeste modèle anglais, dérivé du Henshall, probablement un Hipkins, mais non marqué : disque de blocage, mèche tranchante, axe vissé sur la poignée et bloqué par une petite goupille,
- une bouteille oignon, 1700-1720, à goulot tronconique et cordeline rapportée, fortement foncée, coupure pontil et ... une contenance trompeuse de 76 de nos centilitres pour cette vieille dame qui ne les connaissait pourtant pas !





Allez, espérons que les technocrates échouent !


M

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