LE TIRE-BOUCHON, PRÉTEXTE A UN WEEK-END DE BROCANTE ET D’AMITIÉ

Amis collectionneurs, bonjour !

J'avais l'esprit un peu embrouillé ce lundi : 
après un long week-end entre blog et CFTB, mes idées étaient un peu confuses !

Il faut, pour se rencontrer entre amis, trouver des "absences de raisons". 
On peut aussi en échafauder quelques-unes pour faire plus sérieux et établir le "nécessaire" planning d'un week-end : le CFTB est pour cela un bon alibi !

Une rencontre avec Damien, le professionnel vosgien qui restructure notre site web, était nécessaire. Nous avons choisi, Jean-Pierre - notre webmaster - et moi d'aller le voir et de passer ensuite un peu de temps ensemble.

Et puis, Maxime, benjamin du club, souhaitait acquérir un maximum de numéros parus de l'Extracteur : n'était-il pas mieux qu'il vienne les chercher chez nous ? et ne pourrait-il pas nous ramener Jean, notre vice-doyen, pour un week-end entre amis ?

-/-

C'est comme ça que tout a commencé.

Jean-Pierre est arrivé vendredi matin. 

Nous avons travaillé tous les deux et puis pris la route pour le sud de la Lorraine, tout près de Breuvannes-en-Bassigny... ça vous parle ?

Jean-Pierre et Damien, 

têtes pensantes de notre site Internet.

Un déjeuner et une réunion très dense plus tard, nous pouvions reprendre le chemin du retour, satisfaits du travail accompli. 

Comment dès lors éviter le détour par Breuvannes ? 

Cette étape impromptue nous a permis de retrouver le souvenir de ce haut-lieu de la fabrication de tire-bouchons, de discuter avec quelques habitants, descendants de lignées d'artisans et ouvriers de chez Burel ou Delarbre.
Nous avons ainsi découvert que le passage de notre ami Patrice avait marqué les esprits : chevauchant son magnifique vélo électrique, il est venu à Breuvannes il y a quelques semaines et placardé des propositions d'achat de tire-bouchons devant la population émerveillée !

Breuvannes, rue Morel, hier et aujourd'hui.

Breuvannes semble aujourd'hui endormie depuis ces temps éloignés où la fabrication de tire-bouchons mobilisait la population, endormie au point que jean-Pierre pourra écrire sur Facebook quelques heures plus tard : 

"... escapade jusqu'à Breuvannes-en-Bassigny haut-lieu du tire-bouchon. Le nom d'illustres fabricants résonne encore : Burel, Delarbre, nous avons rencontré les ancêtres (sic !) de ces fabricants qu'il faudra visiter plus longuement une prochaine fois !"

-/-

Nous sommes quand même repartis et arrivés en même temps que Maxime et Jean : le week-end pouvait commencer !

A chacun ses compétences...

Amer bière, grillades, vins et fromages du pays... nuit courte et départ pour les Puces de Metz où nous avons chassé en bande.

Aux Puces de Metz

Personne n'est rentré bredouille :
une baratte, un canif, trois tire-bouchons, deux catalogues anciens, un tableau intitulé "Die Ruhe in Weinkeller" (le repos dans la cave à vin), un vase de Gien, un surprenant jeu de construction orné d'un compas, d'une équerre et d'un rabot, un moule alsacien en terre vernissée...

Notre tableau de chasse

Eliane avait bien fait d'inviter un canard à notre table : tout le monde l'a trouvé sympathique !
Et puis Jean-Pierre a dû nous quitter : une autre fête l'attendait, celle de sa Confrérie à Sucy-en-Brie.

-/-

Maxime a travaillé un peu, Jean a fait la conversation... jusqu'à ce que nous saisissions l'opportunité d'aller visiter le musée de la mine de fer à Neufchef.

Maxime et Jean... Mineurs !

Soirée lorraine, nuit courte encore et départ pour les Puces d'Arlon.
Météo un peu fraîche, mais belles rencontres et petites trouvailles : 
- des tire-bouchons, des couteaux, une "bouteille-Passion" et une faïence de Delft pour Jean et Maxime, mais je n'ai pas de photo ; 
- une bouteille en verre noir (merci Maxime), un casse-noix, une gouge à fromage, un fil à plomb et un pied de roy en ivoire pour moi.

Mon butin arlonnais...

Un déjeuner encore, et le temps qui passe trop vite ! 
Maxime et moi nous sommes attachés à terminer le travail d'inventaire entrepris...

Jean, une tête... à chapeau !

... pendant que Jean, très gentleman, partageait des souvenirs sarthois avec ma mère !

-/-

Et puis, les meilleures choses ayant une fin : comme Jean-Pierre la veille, Maxime et Jean sont repartis...

Merci à tous les trois pour ces bons moments !



M