Amis blogueurs, bonjour !
Le printemps approche, les marchés aux puces redémarrent en Lorraine.
Après une première petite brocante samedi à Conflans-en-Jarnisy, je ne pouvais pas rater
THIONVILLE, 3 MARS 2024 : LES PREMIERES PUCES DE L'ANNEE
Cette charmante marchande m'a vendu deux règles à calculer...
Photo Le Républicain Lorrain du 4 mars 2024
Les puces thionvilloises sont aussi fréquentées qu'hétérogènes : marchands semi-professionnels et occasionnels se côtoient dans ce qui est un marché de l'occasion autant que de belle brocante.
Une clientèle de gens modestes venant s'équiper en vaisselle ou vêtements d'occasion se mêle à celle des passionnés d'histoire locale chinant vieux papiers et militaria, et à celle des collectionneurs d'objets scientifiques ou de curiosité, d'outils ou de jouets anciens.
Bien sûr, nos voisins allemands et luxembourgeois ne sont pas en reste, eux qui sont venus en nombre pour cette reprise... les frontières donnent vite aux objets un caractère insolite, voire exotique !
Il y a aussi les badauds levés tard et qui viennent en fin de matinée humer l'ambiance, "s'encanailler" dans un milieu pour eux inhabituel ; il y a les familles qui marchent de front ; il y a les enfants qui réclament ; il y a les poussettes et il y a les vélos ; il y a les chiens qui promènent leurs maîtres...
Et puis il y a moi, qui rencontre et parle (trop) avec Gérard le collectionneur de clés à molette, Pierre-Michel et Jean qui se battraient pour un pied à coulisse, Carol qui chine les goodies, Gauthier à qui aucun vêtement sportif n'échappe ; et aussi sur leurs stands, François, Yacine, Ann, Camille, Vincent, Lorenzo... qui parfois ont des tire-bouchons pour moi.
Alors, forcément, j'ai un peu acheté : pas de trésor, mais des petits plaisirs.
Deux règles à calculer, un cochon tirelire à casser, quelques ustensiles de cuisine en aluminium, un petit étau ancien, deux belles clés, un petit marteau Peugeot Frères, un siphon à champagne et quelques tire-bouchons :
- une harpe,
- une poignée en cœur... mais qui donc fabriquait ce tire-bouchon ? je ne sais plus : aidez-moi !
- un inattendu multioutil marqué DECATINOX PARIS DEPOSE, déclinaison française d'un brevet américain de Louis Strauss en 1949, mais nous ne savons rien de la société DECATINOX !
- un tire-bouchon à cage ouverte, anglais sûrement, de Charles Chinnock peut-être ?
- trois extensibles + un qui n'est pas sur cette photo, mais nous allons en reparler.
Concernant les extensibles, commençons par dire que les vendeurs voulaient me faire plaisir et n'auraient pas bien compris que je boude des trouvailles qu'ils m'avaient gardées depuis des mois.
De mon côté, j'avais envie de retrouver mon bac à électrolyse, mon touret et sa broche, mes outils et de me remettre à nettoyer cette ferraille toute rouillée, ce que j'avais presque oublié après des mois d'inaction forcée !
Voici donc ces quatre extensibles, avec de gauche à droite :
- un "ZIG ZAG" des Etablissements Jules Bart, à la poignée en tôle emboutie, sans "décapsulateurs", marqué 1946,
- un "EX" de Boileau, non marqué,
- un "POLICHINELLE" à trois bras, non marqué, mais de la S.F.A.P.,
- un "TIRAX", non marqué, mais de Georges Thonon (brevet de 1935).
Tous quatre symbolisent l'engouement de l'époque pour les extensibles, après un demi-siècle de triomphe sans partage des tire-bouchons à hélice.
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Je pouvais rentrer chez moi, pas euphorique, mais agréablement satisfait : j'aurais de quoi raconter à mes petits-enfants que j'allais retrouver !
M
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